Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Février 2010

Nous avions quitté la petite princesse avec le début d’un concours visant à récupérer, pour la gagnante, le fameux sweety gem. C’est donc bien évidemment que Rubis décidera d’y participer pour récupérer le si précieux objet, qui brillera entre les mains de celui qu’elle aime. Si l’on murmure le nom de Julien, ce n’est pas une surprise. Le dévouement placide et la patience dont il fait preuve vis-à-vis de na naïveté idiote de Rubis forcent en effet le respect et l’admiration. La jeune fille prend son courage à deux mains pour aller chez Camilla, qui organise le concours, étant donné qu’elle compte bien mettre en jeu le bijou actuellement dans les mains de son fils. La sorcière et sa progéniture ne se montrent pas particulièrement tendres avec elle, mais différemment de ce que l’on pourrait penser. Yan est d’une froideur mortelle tandis que sa mère fait preuve d’un débordement d’affection presque corrosif. Et évidemment, Rubis se fie à ce qu’elle voie ou entend, et son opinion est alors faite : Camilla a changé, et Yan ne l’estime absolument pas. Rubis, avec ses robes toutes plus extravagantes les unes que les autres, se montre comme toutes les héroïnes de ce genre d’histoire : presque imbuvable à force de naïveté.

Ensuite, c’est la traditionnelle intégration de l’étrangère à la vie scolaire de son nouvel entourage : Rubis va à l’école, sans s’étonner plus que cela de tout ce qu’elle peut y entendre. C’est certainement un des points les moins crédibles du tome, surtout quand de nouveaux protagonistes apparaissent, qu’elle prend pour des anges de gentillesse. Jeffrey et Clara ont pourtant l’air antipathique, parfaits en apparence mais rongés de l’intérieur. Cette dernière émet le souhait de participer au concours Princess Doll, pour tromper son ennui. La narration de ce volume est sensiblement égale à la première, et si les premières bonnes idées sont parties, les premières désillusions aussi. On reste donc avec un volume très moyen, notamment à cause de son personnage principal tout simplement insupportable, encore plus que d’autres stéréotypes bien connus. On lui pardonnera que peu ces écarts ridicules, de par son origine royale et lointaine, mais cela n’empêche pas de s’énerver devant sa candeur suffocante. Il n’y a que les dernières pages qui présentent un quelconque intérêt, essentiellement grâce au caractère de Yan, à la fois drôle et émouvant. Décidément, serait ce pour une fois le « prince charmant » de madame qui occuperait le seul rôle intéressant ? Voilà une question que l’on ne se pose pas souvent tant la réponse est d’ordinaire évidente.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction