Sumomomo Momomo Vol.12 - Actualité manga

Sumomomo Momomo Vol.12 : Critiques

Sumomomo Momomo Chijou Saikyou no Yome

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 25 Août 2010

Kôshi affronte Yusuke Endô dans un duel qui décidera qui des deux est le plus digne de devenir le nouveau chef de l'Armée de l'Est. Mais face à cet ennemi redoutable, notre héros ne peut rien faire, et la victoire revient à un Yusuke presque détestable dans sa façon d'être... et par la même occasion, Unken se voit déchu de son poste, et Momoko est à présent promise à Yusuke...

La situation est on ne peut plus critique pour Yusuke au début de cet ultime volume. Ayant perdu son combat, tout semble lui échapper, que ce soit son poste ou la main de Momoko. Mais ses amis sont toujours et l'aideront jusqu'au bout, et surtout, Kôshi est à présent pourvu d'une motivation sans faille, puisqu'il a enfin compris que Momoko a changé beaucoup de choses dans sa vie et y est à présent indispensable. Et pour la récupérer, notre héros, aidé de Sanaé, Iroha et les autres, va devoir apprendre à contrôler un pouvoir ancestral qui pourrait bien lui coûter la vie...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce dernier tome va à 100 à l'heure. Les rebondissements s'enchaînent, les dernières révélations, notamment sur le pouvoir que doit contrôler Kôshi et sur le plan de Mikihisa, sont dévoilées au coeur de l'action, les principaux personnages ont tous un rôle à jouer même si certains sont plus en retrait que d'autres, et chaque difficulté écartée amène un nouveau bouleversement, si bien qu'aucune baisse de régime n'a lieu durant la totalité des 230 pages du volume, d'autant que la série conserve jusqu'au bout sa marque de fabrique, son mélange bien à lui d'action effrénée et d'humour idiot sorti de nulle part, le tout étant toujours servi par ce style graphique particulier capable de passer, d'une page à l'autre, d'une scène d'action riche en tension, à un passage comique ridicule et idiot à souhait.

Un seul bémol peut venir pointer le bout de son nez: certaines situations et prises de conscience apparaissent de manière un peu trop superficielle, à l'image d'une Sanaé qui renonce finalement assez rapidement à Kôshi, mais le talent de Shinobu Ohtaka permet de rendre le tout touchant malgré tout, et le rythme effréné fait que l'on passe très facilement outre ce genre de petits détails.

Les 230 pages de ce tome, intenses d'un bout à l'autre, se lisent d'une traite avant de nous apporter une conclusion satisfaisante et à l'image de la série: complètement barrée. On retiendra de Sumomomo Momomo un manga ô combien particulier, assez inégal en milieu de série, dont le style ne plaira pas à tout le monde, mais qui est à tester pour tout amateur d'action et d'humour barrés et idiots, et pour celles et ceux recherchant une série ne ressemblant à aucune autre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs