Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Octobre 2019
Au sein de la Jumonji Tower où elles se sont infiltrées, Tsubaki, Mika et Moeko se sont retrouvées face à une angoissante vérité: tous leurs faits et gestes, dans la ville ou même chez elles, sont épiés via des caméras ! Et tandis que ses deux amies, déstabilisées, s'évaporent, Tsubaki, elle, se lancer à la poursuite de Kumagusu, mystérieux homme apparu au niveau du concert, traqué, et qu'elle a le sentiment d'avoir connu. Bien que blessé gravement, celui-ci l'emmène jusqu'aux portes d'un mystérieux bâtiment en forêt, où de nouvelles vérités sur le passé l'attendent peut-être...
En guise de vérités, on n'a en réalité trois fois rien, et ce sera le cas tout au long de ce troisième volume qui est donc un peu frustrant. On entrevoit bien en début de volume quelques très brèves informations sur le passé commun de nos trois héroïnes avec la disparue Anna Yamazaki, ce qui ne fait que confirmer ce qu'on entrevoyait déjà sur leur enfance commune sans nul doute loin d'être normale. Puis en fin de volume on apprend certaines choses sur Kei concernant son propre but et son lien avec Anna, pour un résultat que globalement on voyait venir.
Mais à part ça, pour un récit ayant lancé pas mal de mystères, le reste du tome est plutôt pauvre. Le danger se resserre clairement autour de Tsubaki et de ses deux amies qui ne tardent pas à disparaître de la circulation, l'ambiance angoissante reste bien là, et le danger semble pouvoir venir d'un peu partout... mais côté scénario rien n'avance véritablement, et, pire, les auteurs continuent d'offrir pas mal de petites facilités et de comportements étranges, le plus improbable d'entre eux venant de cette chère Mayo, qui se retrouve nue à embrasser Tsubaki dans une baignoire sans que l'on sache pourquoi. On comprend que Mayo cache elle-même sa part de mystère et d'ambition, certes, mais on ne voit pas trop l'intérêt de ce type de mise en scène. On pourrait aussi évoquer la bêtise de Kei vers la fin du tome, celui-ci ne pensant pas à bel et bien neutraliser l'agresseur de Tsubaki afin d'éviter le drame. Sans parler du dénommé Gus Grossman qui, lors du passage avec Mayo, semble se ficher complètement de ce qui se passe.
Ce sont tous ces petits comportements parfois peu logiques mais facilitant le scénario qui entachent le plus la lecture, car pour le reste la tension, le rythme et le parfum de danger restent suffisamment présents pour que l'on accroche facilement. Il faut désormais juste espérer que les deux auteurs sauront, dans le quatrième et dernier volume, apporter toutes les réponses nécessaires...
En guise de vérités, on n'a en réalité trois fois rien, et ce sera le cas tout au long de ce troisième volume qui est donc un peu frustrant. On entrevoit bien en début de volume quelques très brèves informations sur le passé commun de nos trois héroïnes avec la disparue Anna Yamazaki, ce qui ne fait que confirmer ce qu'on entrevoyait déjà sur leur enfance commune sans nul doute loin d'être normale. Puis en fin de volume on apprend certaines choses sur Kei concernant son propre but et son lien avec Anna, pour un résultat que globalement on voyait venir.
Mais à part ça, pour un récit ayant lancé pas mal de mystères, le reste du tome est plutôt pauvre. Le danger se resserre clairement autour de Tsubaki et de ses deux amies qui ne tardent pas à disparaître de la circulation, l'ambiance angoissante reste bien là, et le danger semble pouvoir venir d'un peu partout... mais côté scénario rien n'avance véritablement, et, pire, les auteurs continuent d'offrir pas mal de petites facilités et de comportements étranges, le plus improbable d'entre eux venant de cette chère Mayo, qui se retrouve nue à embrasser Tsubaki dans une baignoire sans que l'on sache pourquoi. On comprend que Mayo cache elle-même sa part de mystère et d'ambition, certes, mais on ne voit pas trop l'intérêt de ce type de mise en scène. On pourrait aussi évoquer la bêtise de Kei vers la fin du tome, celui-ci ne pensant pas à bel et bien neutraliser l'agresseur de Tsubaki afin d'éviter le drame. Sans parler du dénommé Gus Grossman qui, lors du passage avec Mayo, semble se ficher complètement de ce qui se passe.
Ce sont tous ces petits comportements parfois peu logiques mais facilitant le scénario qui entachent le plus la lecture, car pour le reste la tension, le rythme et le parfum de danger restent suffisamment présents pour que l'on accroche facilement. Il faut désormais juste espérer que les deux auteurs sauront, dans le quatrième et dernier volume, apporter toutes les réponses nécessaires...
27/11/2019 