Step up love story Vol.42 : Critiques

Profitant de la promiscuité d'un voyage en couple à New York, Miyuki compte bien enfin avouer ses sentiments à Makoto. Aussi, c'est dans le contexte d'une soirée un peu alcoolisé et face aux lumières de Big Apple que la belle osera enfin avouer tout ce qu'elle a sur le cœur à l'homme de ses pensées, une déclaration qu'elle sait pourtant vaine, mais qui pourrait bien résonner dans l'esprit de Makoto... et Stooooop !!! Coupez, on la refait ! On est dans Step up Love Story là, on a un standing de médiocrité à tenir !

Katsu Aki est un véritable prodige : parvenir à faire vendre un tel titre sur du rien depuis plus de quarante volumes, déjà, c'est fort. Mais en plus, parvenir à ruiner les derniers minces espoirs que l'on pouvait porter en la série, ce n'est plus du talent, c'est du génie pur ! Ainsi, la déclaration tant attendue de Miyuki est un véritable fiasco. L'auteur ressort du placard Sherry, l'amerloque nymphomane, pour empoisonner le passage avec du déshabillage inutile, tandis que ce benêt de Makoto ne comprend toujours pas ce qui lui arrive. Du très grand art.

Quitte à s'enfoncer complètement, rassurez-vous, la suite est du même cru. On compare la violence faite aux femmes à une preuve d'amour (terme employé par la victime elle-même), on tripote les parties génitales de ses profs, on y voit des lycéennes en sous-vêtements affriolants, et on se balade en yukata transparent, sans que ça ne gêne personne. Ah, et comme ça faisait longtemps qu'on n’avait pas reparlé d'un futur enfant, le sujet revient sur la table... mais pas avec le bon couple. L'auteur se risque donc de parler de grossesse non désirée et de fausse couche, avec un semblant de tragique et d'émotion... pour finalement conclure sur : « et vous remettez ça quand ? » Non, vraiment, sans commentaires...

Ah, et bien sûr, pour apporter un semblant de suspens en fin de volume, Katsu Aki nous rejoue la carte des nouvelles perturbations de Yura, qui aura plus souvent évolué qu'un Pokémon. Le tout pour nous promettre de nouvelles expériences aguichantes, comme... « essaie la sodomie ! ». Présenté comme ça, on a hâte, vraiment.