Step up love story Vol.23 - Actualité manga
Step up love story Vol.23 - Manga

Step up love story Vol.23 : Critiques

Futari Echi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Mars 2010

Ce vingt-troisième tome démarre là où le précédent nous avait laissé. Makoto se trouve dans une situation bien inconfortable (ou non) en se retrouvant contre Misaki, tous deux complètement nus ! Alors que le pire est à craindre, l'auteur arrive finalement par s'échapper par la porte de service, en réglant l'affaire très rapidement. Mais s'ils ne sont pas allés au bout de l'acte, doit-on en conclure qu'il ne s'est vraiment rien passé ? Encore un bel exemple du fait que l'auteur utilise ses personnages comme bon lui semble, et sans réfléchir à quoi que ce soit.


Katsu Aki semble se réjouir d'avoir créé un personnage aussi ridicule que Misaki, avec son physique totalement difforme (on note d'ailleurs des problèmes de proportions particulièrement hallucinants) et son absence de quelconque caractère, se réduisant au schéma de l'idiote amoureuse. Il n'en faut pas plus pour qu'elle soit alors mise dans des situations totalement déplacées avec le héros, comme un séjour dans un parc d'attraction... Le comble survient lorsque l'auteur ose clamer : "Les filles qui ont une grosse paire de seins sont souvent traitées de cruches ou de potiches... Mais c'est trop facile de se moquer et de juger une personne uniquement sur son apparence !" Une leçon de morale totalement déplacée quand il tombe justement lui-même dans ce cliché absolu ! Charité bien ordonnée commence par soi-même...


Cependant, dans la catégorie des idiotes, il ne faut pas non plus sous-estimer Yura, championne en titre, et qui tient à sa couronne de reine des cruches ! Toujours prête à écarter les cuisses à la moindre pulsion de son mari, la voilà mise en scène les yeux bandés, avec une attitude particulièrement soumise. Sans parler de l'épisode où elle envoie son mari se taper la voisine, dans un quiproquo totalement décousu, ou qu'elle le met au défi de le tromper, avant de le soulager une fois de plus par des moyens détournés...


Ce sont au final les personnages plus secondaires qui viennent sauver le tome, avec en ligne de mire le mariage de Kyoko ! La gynécologue autoritaire sait ici habilement sortir de son cliché, et sa relation avec Matsuzaki parait soudainement bien plus sincère, ce qui n'empêche pas d'assouvir certains fantasmes. De même, Jun, la sœur de Makoto, saura exprimer les doutes dans sa relation, sans pour autant tout envoyer en l'air sur un coup de tête comme elle a pu nous y habituer. Enfin, on retrouve également Miyuki, personnage le plus intéressant du titre, même si elle ne sert au final que de fusible entre Makoto et la demoiselle aux gros seins. 


La moyenne de ce volume est donc sauvée in extremis, quand la série arrive à éviter les passages totalement gratuits et désolants, et à nous offrir des situations plus tranquilles comme les noces de Kyoko, nous permettant de comprendre le déroulement d'un mariage traditionnel, ou des passages plus didactiques comme le "Coitus Ante Portas". Même si cette série nous a fait perdre notre latin depuis longtemps !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs