Step up love story Vol.22 : Critiques

Les tomes de Step Up se suivent et, hélas, se ressemblent toujours autant. Notre couple modèle revient encore et toujours sur la même envie d'avoir un enfant. Un fil rouge qui ne sert, comme d'habitude, que de prétexte. En effet, Makoto et Yura veulent avoir un garçon, et pour cela, il paraitrait qu'il faudrait que la femme ait un orgasme au bon moment... Il n'en fallait pas plus à l'auteur pour nous mettre Yura dans toutes les positions possibles et inimaginables... pour le plaisir bien sur. Et on attend toujours aussi vainement que son ventre s'arrondisse...

Mais après tout, Katsu Aki n'y va plus de main morte, avec son tout nouveau casting de voisins aux habitudes étranges, et dont la personnalité frôle le zéro absolu. Cette fois-ci, l'auteur revient sur la jeune Rui, vivant seule avec son père qui passe son temps à la mater salement. Une situation scabreuse, mais l'auteur essaie de détourner notre attention par l'humour... on rit surtout très jaune. On en viendra même à préférer le personnage de Narumi, voisine aux mœurs légères, se baladant la plupart du temps en sous-vêtements avec un air mi-béat mi-endormi, et dont le seul but dans la vie semble de se faire entretenir par son amant, en le remerciant en nature. Une créature tout aussi insipide, mais au moins parfaitement assumée !

Cependant, la nouvelle star indétrônable reste assurément Misaki, la demoiselle au fort volume mammaire (inversement proportionnel à celui de son cerveau), et qui va susciter une fois de plus la tentation à Makoto, étant éperdument amoureuse de lui. Evidemment, ce dernier ne va rien faire pour arranger la situation, sans pour autant essayer d'en profiter (en apparence). C'est alors que l'auteur nous sort des retournements de situations rocambolesques pour qu'il se passe enfin quelque chose dans son récit : et c'est ainsi qu'à cause d'un tremblement de terre, voilà les deux protagonistes nus l'un contre l'autre ! On y croit...

Cela dit, si les nouveaux personnages sont transparents, les anciens le deviennent tout autant, avec une Yura se faisant quasiment violer dans son sommeil, où un Matsuzaki proposant des fiançailles après avoir couché avec ses trois anciennes maitresses... Tout est si peu crédible, mal amené, et parfois malsain, que les vaines tentatives didactiques passent à la trappe. Comment ingurgiter les bons conseils de personnages aussi antipathiques ?