Spice and Wolf Vol.3 - Actualité manga
Spice and Wolf Vol.3 - Manga

Spice and Wolf Vol.3 : Critiques

Ôkami to Kôshinryô

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 30 Novembre 2012

Capturée par les hommes du comptoir de Medio, Holo est libérée. Mais désormais, elle et Lawrence sont pris au piège dans les égouts de la ville, traqués par des ennemis omniprésents...

Après s'être retrouvés, nos deux héros se retrouvent donc pris au piège dans les souterrains, et cherchent par tous les moyens à s'en échapper. Une bonne partie du volume se consacre à cette tentative de regagner la surface tout en veillant à échapper aux hommes de Medio, que ce soit en se faisant discret ou en donnant quelques coups. Et une chose est sûre : Keito Koume n'est pas fait pour les scènes d'action et les courses-poursuites. Son trait fin reste délicieux et les décors sont toujours là pour renforcer l'immersion, mais le tout s'adapte assez peu aux montées d'adrénaline, aux moments plus vifs. De ce fait, si l'on se régale toujours face aux bouilles variées d'une Holo tantôt apeurée, tantôt requinquée, on s'ennuie un peu devant une course-poursuite qui s'étire un peu trop et peine à être vraiment vivante. L'aboutissement de toute cela est néanmoins l'occasion d'apercevoir la forme animale de la divinité, vraiment belle et impressionnante, avant une conclusion d'arc assez convenue et facile, qui consolide néanmoins les promesses que se sont faites Lawrence et Holo, et n'oublie pas l'aspect économique en abordant un peu le système de taxes.

Après un petit chapitre s'intéressant à la jeune Nora, un nouveau personnage qui jouera vraisemblablement un rôle important par la suite, nous voyons débuter un nouvel arc au coeur d'une ville où la première place est donnée à la religion. Dans ce cadre où Holo doit plus que jamais cacher son statut de divinité "païenne" et qui est l'occasion d'envoyer quelques piques envers l'Eglise, de nouvelles négociations débutent pour Lawrence, avec un homme qui semble cacher de redoutables talents de commerçant (et d'arnaqueur) derrière son visage souriant. Avec une clarté louable, les auteurs mettent ici en avant, sans trop insister dessus, l'importance du poids des marchandises et des taux de conversion entre monnaies. Ainsi, les enjeux économiques restent toujours présents et prenants, tandis que l'on se demande quelles surprises réserve ce nouvel arc qui débute de bonne manière.

Côté édition, Ototo assure toujours, la première page en couleur étant délicieuse, l'impression restant de bonne qualité, et la traduction parvenant toujours à rester fluide, même dans les phases économiques. En fin de tome, vous pourrez retrouver deux petits dossiers vantant les qualités de Samidare et Adekan, deux autres séries de l'éditeur qui, à coup sûr, valent le détour.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs