Special A Vol.5 - Actualité manga

Special A Vol.5 : Critiques

S.A Special A

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Novembre 2009

« Je savais bien que…ta bêtise… n’avait pas de limites. »


Les amourettes se croisent et s’entrecroisent dans ce cinquième volume de Special A. Le premier chapitre, par exemple, se concentre sur Sakura, la promise forcée de Kei, mais qui tombe littéralement sous le charme de Jun. Pourtant, ce dernier repousse continuellement les avances de la demoiselle. Reste-t-il indifférent à son charme, où est-ce cela cache un plus lourd secret ?

A dire vrai, il est vraiment difficile d’extraire quelque chose de Special A, car encore faudrait-il pouvoir y comprendre quelque chose ! Au bout de 5 tomes, on a en effet toujours autant de mal à distinguer les personnages, notamment les garçons qui se différencient seulement à quelques cheveux près ! L’ajout de personnages n’arrange pas grand-chose non plus, sans compter que certains font part de doubles personnalités, implicites ou explicites. Les nombreuses incohérences spatio-temporelles, comme cette « téléportation » à Londres le temps d’un chapitre, ne nous aident pas à y voir plus clair. Enfin, le dessin est toujours aussi imprécis, vague, flou… quand il n’est pas noyé sous des trames exubérantes. On se contente de subir les évènements, en comprenant plus ou moins, et en attendant que ça passe…

Parfois, on arrive tout de même à comprendre quelque chose… mais ce n’est guère plus glorieux. D’une part, le côté gosse de riches est toujours très présent, et il est bien rare de voir ces jeunes gens en cours, étant plus souvent le nez dehors, en ballade, dans des fêtes… Et dire qu’ils représentent l’élite de leur lycée ! Leur caractère respectif finira de nous agacer, avec Hikari en ligne de mire : n’ayant toujours que sa rivalité avec Kei en tête, elle ne se rend toujours pas compte de l’amour que ce dernier lui porte, après quelques baisers et déclarations… Même la naïveté a ses limites !

Au final, Special A rate tous les registres : les séquences d’humour ne font plus rire, le graphisme SD étant omniprésent, et les séquences d’émotions n’ont pas l’effet escompté, du fait d’une narration alambiquée. Dommage, car quelques passages mériteraient un meilleur traitement. Rien à redire du côté de l’édition, si ce n’est une police de caractère parfois trop réduite pour certains apartés. Mais difficile de faire autrement dans un manga aussi bavard !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs