Sombre futur - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Août 2007

Après l'envol et Au fond du rêve, les éditions Xiao Pan nous proposent de découvrir un nouveau titre de Zhang Xiaoyu, un auteur prometteur dans son pays.

Sombre futur se déroule dans un univers que n'aurait pas renié Mad Max. Dans un futur lointain, la planète Terre, suite à une guerre atomique, s'est transformée en un gigantesque désert hostile où des tribus sauvages se disputent l'eau, devenue une denrée rare. C'est dans ce monde que Jullian apprend l'existence d'un ancien abri anti-atomique, dans lequel des gens parviennent à conserver une vie heureuse. Il part à sa recherche, et son chemin sera parcouru de rencontres violentes, où alliés et ennemis se succèdent. Mais sur quoi tombera-t-il au bout de son voyage ?

L'auteur nous sert à nouveau un récit de science-fiction, mais nous propose ici un titre visuellement beaucoup plus violent que ses autres oeuvres. Sombre futur est assez sanglant et est servi par un dessin qui semble influencé par la BD occidentale, intéressant, mais malheureusement souvent minimaliste. La mise en scène, quant à elle, est très confuse et préfère s'attarder sur une action mal rendue plutôt que sur une intrigue qui est très vite réduite à son strict minimum. C'est d'autant plus le cas qu'en seulement 150 pages, Zhang Xiaoyu n'a absolument pas le temps de développer son histoire, alors qu'il avait la volonté d'y intégrer de nombreuses choses. Ainsi, de nombreux éléments censés avoir leur importance, comme la rareté de l'eau, sont à peine esquissés, jetés en plein milieu du récit, et terminent de rendre le titre confus, voire à la limite de l'incompréhensible. De plus, Sombre futur commence vite sans réellement présenter le héros, dont on se désintéresse de plus en plus au fil des pages, et se termine, dans l'indifférence générale, sur une fin bâclée.

Voici un titre qui possède quelques éléments intéressants, mais qui semblent tous avoir été vendangés par l'auteur. Au final, on ne retiendra pas grand chose de ce one-shot.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction