Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.9 - Manga

Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.9 : Critiques

Maôjô de Oyasumi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Juin 2024

Poséidon a beau affirmer à Akatsuki que Syalis n'a aucune envie de rentrer chez les humains, le héros va-t-il pour autant laisser tomber la mission qui lui a été confiée ? Bien sûr que non: il continuera d'avancer et de se battre héroïquement jusqu'à libérer la princesse... et cela, même si la principale concernée s'en fiche complètement et, n'a, de toute façon, pas du tout besoin d'aide ! Car au château-démon, la jeune fille continue d'être une otage très particulière, en n'en faisant qu'à sa tête et en se promenant comme elle veut, généralement pour trouver des moyens d'améliorer son confort et son sommeil.

Récupérer différents ingrédients inquiétants puisqu'ils entrent tous dans la composition d'une bombe, s'impliquer dans les dessins du manga que certains démons sont en train de faire (l'occasion pour l'auteur de parodier un peu le format yonkoma et de jouer sur certaines spécificités du monde du manga, en tête les dates limites de rendu), contraindre certains de ses hôtes démoniaques à la rassurer pour qu'elle puisse s'endormir après avoir été terrifiée par des histories d'horreur (un passage très amusant puisqu'elle a peur des squelettes et autres joyeusetés dans les histories, alors qu'elle ne craint pas du tout les créatures qu'elle côtoie quotidiennement dans le château), obtenir un sortilège d'infantilisation pour dormir comme un bébé (littéralement)... Telles sont quelques-unes des petites péripéties que nous proposent Syalis et son entourage au fil d'une nouvelle salve de courts chapitre globalement indépendants, au fil desquels Kagiji Kumanomata montre encore une certaine inventivité et un renouvellement suffisant.

Toutefois, deux enjeux un petit peu plus longs se démarquent aussi dans ce tome, en occupant plusieurs chapitres, le premier des deux découlant du béguin que Furet-Faucille a pour Syalis depuis le voyage d'intégration du volume précédent, le problème étant que le bonhomme est timide comme pas deux, au point de demander conseil au roi-démon pour sa rapprocher de la princesse, d'éventuellement passer pour un stalker à force de l'observer sans être capable de l'aborder, et d'éveiller de bien étranges sentiments chez le prêtre-démon ! Tout ceci s'avère assez rigolo, en plus d'apporter un petit peu de neuf via ce nouveau personnage qu'est Furet-Faucille. Quant à l'autre enjeu, il occupe les derniers chapitres pour environ un tiers du volume, et consiste en l'organisation d'un grand festival d'été au château ! L'événement est censé permettre au roi-démon de soigner son image, mais comment faire quand on a au château une otage qui n'est aucunement prisonnière et qui, en plus, est bien décidée à profiter elle aussi des festivités ?! Entre la confection d'un stand où la jeune fille n'en fait qu'à sa tête (en exploitant même sa condition initiale d'otage comme thématique pour sa cafétéria), sa participation au concours de miss dans le seul but de remporter un objet devant améliorer son sommeil, et un after riche en conséquences, Syalis n'a, une nouvelle fois, pas fini de faire tourner en bourrique des démons toujours aussi bonnes poires, et de les contraindre à se mettre parfois dans de drôles de situations ! La seule chose que l'on regrettera, c'est que ce festival soit si court et n'exploite que quelques idées classiques (le stand, le concours de miss et la beuverie), alors qu'il y avait encore beaucoup de possibilités ici.

Il n'en reste pas moins que Sleepy Princess in the Demon Castle reste toujours une comédie sympathique ici. Il s'agit du genre de série que l'on a plaisir à lire à petites doses au vu de son schéma, et qui sait toujours amuser assez facilement grâce à un auteur qui n'est jamais en manque d'idées, même si celles-ci sont parfois un peu sous-exploitées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs