Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.7 - Manga

Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.7 : Critiques

Maôjô de Oyasumi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Janvier 2024

C'est la catastrophe au château-démon: elle qui n'a jamais cherché à fuir jusqu'à présent alors qu'elle peut se balader comme bon lui semble dans le royaume démoniaque, la princesse Syalis n'a qu'un seul souhait pour Noël: rentrer chez elle ! Est-ce parce qu'elle a le mal du pays ? Parce qu'elle veut revoir ses proches ? En réalité, rien de tout ça: la jeune fille souhaite juste récupérer sa paire préférée de sous-vêtements en laine, pour dormir encore plus confortablement. Et histoire d'éviter toute catastrophe en cas de caprice non-assouvi qui pourrait mettre la princesse dans une humeur exécrable, le roi-démon et le prêtre-démon décident de l'accompagner au royaume des humains, une nouvelle fois, mais cette fois-ci au plus près du danger puisqu'ils pénètrent dans la demeure royale ! Etant assurément la partie-phare de ce 7e volume, ce petit arc occupe une bonne poignée de courts chapitres afin d'exploiter très convenablement la situation: il y a de quoi s'amuser face à l'absurdité de la situation (l'otage qui retourne temporairement chez elle sur escorte de ses ravisseurs mais juste pour récupérer des sous-vêtements avant de rentrer chez ceux qui l'ont enlevée, c'est peu commun), au fait que les démons doivent se plier en quatre pour que la jeune fille et elle ne soient pas remarqués/démasqués, à la brève découverte de la mère de Syalis qui semble elle-même assez perchée (espérons qu'on la reverra, car elle peut clairement apporter du neuf avec sa personnalité insouciante et à l'ouest), au rôle de doublure dont se retrouve affublée la succube Cubby, ou encore à l'issue un peu idiote puisque les personnages oublient l'essentiel.

Cette nouvelle incursion chez les humains est donc assez réussie, mais bien sûr le tome est très loin de se limiter à ça et enchaîne un petit paquet d'autres situations où la princesse fait toujours des siennes, souvent inconsciemment et en étant très souvent portée par son désir de bien dormir. Quand a lieu le festival de la mandragore bouillie, elle décide de décéder/ressusciter en boucle (au grand dam du prêtre-démon, très troublé) juste parce qu'il paraît que le cri de cette plante fait mourir comme si on s'endormait. Quand Harpie se montre méfiante envers Cubby qu colle un peu trop la princesse d'après elle, Syalis, de son côté, voit juste ses deux "amies" comme des figures utiles à son repos. Quand le roi-démon lance la conception un film de propagande sur lui, elle se met en tête de participer à sa réalisation pour en faire un navet, parce que regarder des navets ça endort. Et même quand il n'est pas question pour elle de dormir, voire souhaite juste être gentille, elle sème la zizanie dans son entourage, que ce soit en devenant toute douce à cause de la mandragore, en offrant à tout le monde des chocolats de Saint-Valentin qui ne manquent pas de déstabiliser les démons, en embarquant Tatounet dans l'un de ses plus "terribles" secrets, en faisant tout pour échapper à un vaccin (même nouer une alliance avec Poséidon, c'est dire !), en tombant malade... ces diverses situations ayant un don pour susciter l'émoi des êtres démoniaques qui l'entourent, ceux-ci étant décidément peu insensibles à cette otage pas comme les autres (ce n'est pas le prêtre-démon qui pourra prétendre le contraire). Tout simplement, on s'amuse bien à voir tous ces démons tour à tour gagas, attendris, craintifs ou malmené par la décalée princesse-otage !

Les situations assez variées et inventives s'enchaînent donc à assez bon rythme au fil de ce 7e volume plutôt bien inspiré, qui montre que Kagiji Kumanomata a toujours de la ressource pour sa comédie, d'autant plus que certains nouveaux éléments assez prometteurs (comme le nouveau rôle de Cubby, les sentiments difficiles à assumer du prêtre-démon et la brève entre en scène de la mère de Syalis) ont de quoi encore apporter des choses plus tard.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs