Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.6 - Manga

Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.6 : Critiques

Maôjô de Oyasumi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Décembre 2023

Pendant que le héros Akatsuki, dont elle a oublié jusqu'au nom, brave mille dangers pour venir la secourir alors qu'elle n'en a absolument pas besoin, la princesse Syalis s'applique toujours autant a trouver comment améliorer son confort et son sommeil, quitte pour cela à avoir les idées les plus incongrues. Et ce n'est pas le début du tome qui prouvera le contraire, dès lors que la jeune fille se met en tête d'aller acheter un oreiller très réputé chez les humains ! Au vu de son don pour échapper à leur vigilance, les démons n'ont pas le choix: il va falloir se rendre incognito dans le royaume des humains avec elle, ce qui occasionnera évidemment plusieurs petits imprévus souvent dus aux caprices de la si terribl... hum, mignonne princesse.

La suite du tome n'est, elle non plus, pas avare en situations insolites. Quand elle est invitée par Harpie à une soirée pyjama, un concept dont elle ne connaît rien, Syalis se met en tête de s'entraîner à ce type de soirée avec le roi-démon, au risque de provoquer des quiproquos très embarrassants. Puis elle crée un parc d'attractions placé sous le signe des démonours, participe à Halloween (où les démons, forcément, se déguisent en humains), doit composer (ou pas) avec les soucis de Cubby la succube en manque de popularité (faut dire que niveau sex-appeal, on repassera), trouve le moyen de s'incruster dans un tournoi de bras de fer dans le seul but de s'épuiser pour mieux pioncer, part à la recherche d'une capsule de sommeil high-tech oxygénée... la particularité étant qu'avec notre chère princesse, tout tourne presque toujours autour de sa quête du meilleur sommeil possible.

Même si l'on aurait facilement imaginé certaines idées durer plus longtemps (en tête l'incursion, en début de volume, dans le royaume des humains), Kagiji Kumanomata a le mérite ici d'enchaîner quelques phases un petit peu plus longues, s'étalant sur deux ou trois chapitres, ce qui lui permet d'exploiter assez bien certaines de ses idées pour nous abreuver de son habituel humour jouant sur beaucoup de choses: l'obsession de Syalis pour tout ce qui se rapporte au sommeil (ce qui lui vaudra même de tomber dans un piège pourtant délicieusement ridicule), la façon dont les démons ne peuvent rien face à ses caprices (au point de souvent la laisser faire ce qu'elle veut, finalement, ce qui est plutôt pas mal pour une otage), l'exploitation par ses soins du roi-démon lui-même alors qu'il est censé être le dangereux souverain des lieux, les malentendus gênants, les situations purement idiotes... Si bien que l'on ne s'ennuie jamais devant cette comédie qui reste, pour le moment, sur une bonne dynamique !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs