Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 16 Octobre 2024
Que ce soit en s'invitant au camp d'entraînement des dix gardiens qui est ponctué de diverses rudes épreuves, en tâchant de faire revenir les poulets-démons qui se sont échappés, ou encore faisant le travail de bureau du Roi-Démon à la place du Roi-Démon, la princesse Syalis continue de tout faire au château-démon, sauf tenir sagement son rôle d'otage ! A travers plusieurs situations variées, et même si certaines séquences restent un peu trop brèves pour vraiment exploiter à fond les idées, la jeune et (pas du tout) adorable jeune fille continue d'enchaîner les frasques, de faire sa loi en s'impliquant dans des choses qui ne la concernent pas, de faire partir en vrille les choses et les pensionnaires du château, et de penser régulièrement à son sommeil, pour un résultat qui continue de faire sourire à petites doses.
Néanmoins, pour éviter que la routine épisodique s'installe trop, Kagiji Kumanomata a la bonne idée d'inclure ici deux parties un peu plus longues et ayant chacune leur charme, d'autant plus que notre chère princesse trouve encore et toujours le moyen de s'y incruster !.
Dans l'une, le Roi-Démon se surprend à ne plus avoir la moindre envie d'éradiquer les humains, si bien qu'il décide d'aller rendre visite à Comolis, la tante de Syalis, pour discuter de l'avenir des relations entre démons et humains.Honnêtement, on aurait pu attendre un peu plus de folie de tout ce passage qui reste finalement un peu trop lisse et sage, néanmoins Comolis fait partie de ces personnages que l'on espère déjà revoir, au vu de certains de ses traits de caractère farfelue qui, pour certains, ont peut-être déteint sur sa nièce...
Et dans l'autre, c'est Léo, le Prêtre-Démon, qui est mis à l'honneur: ne supportant plus sa passion dévorante (et perverse) pour Syalis, celui-ci décide de donner sa démission et de fuir, mais le Roi-Démon, ses plus fidèles acolytes et la princesse--otage l'entendent-ils vraiment ainsi ? Réponse au fil de plusieurs chapitres plutôt rondement menés, où il y a quand même une mise en valeur du lien de Léo avec les autres démons phares de l'oeuvre, mais où l'on se régale surtout de tous les moments où notre cher prêtre en prend un peu pour son grade de diverses manières !
Voici, alors, un tome très correct,où dans l'ensemble le mangaka reste sur une bonne dynamique. Sleepy Princess in the Demon Castle reste ainsi, toujours, une comédie que l'on a plaisir à retrouver régulièrement, pour lire quelques chapitres à la suite.