Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 25 Avril 2019
Petit à petit, la vérité s'est dessinée concernant le petit garçon à la bouille ronde surnommé le "Prince" par Charon, mais aussi sur l'adorable petite fille elle-même et sur le monde à mi-chemin entre rêve et cauchemar dans lequel ils sont: le "Prince" était dans la réalité un serial killer sanguinaire, et son corps sans vie a été récupéré par une victime qui, ivre de vengeance, a connecté directement son cerveau à "Charon", un système reproduisant l'enfer où la candide fillette est avant tout celle qui est chargée de lui offrir une sentence pire que la mort... Pris dans cette folie, le "Prince", sur conseil de la mystérieuse Mary, tente alors de fuir Charon en se dirigeant vers le sous-sol où il pourrait en apprendre plus, lui qui ne se souvient de rien. Le tout, en croisant la route de nombre de victimes oubliées...
Après un premier volume où Sayaka Mogi séduisait beaucoup dans sa peinture d'un univers recelant quelque chose de très macabre derrière ses apparences mignonnes, la mangaka prend dans ce deuxième tome une voie assez linéaire, marquée par la fuite du Prince vers le sous-sol. Là-dessus, la recette est classique: au fil de son périple, de sa fuite pour échapper à Charon, notre héros recroise la route de nombre de figures du passé qu'il a autrefois assassinées, amis sous des allures mêlant le mignon et l'inquiétant. C'est bien sur ce dernier point que l'autrice séduit le plus, en offrant des petites idées de design efficaces ainsi que quelques variations de style intéressantes. Le lecteur suit donc ce périple avec un sentiment de léger malaise, tandis que se dessine également pas mal d'interrogations sur la double-facette du prince: autrefois tueur sanguinaire, il apparaît ici comme un petit garçon qui ne se souvient même plus de ce qu'il a fait, et en prime on en apprend un petit peu plus sur son passé à travers les dires de certaines victimes. Dès lors, jusqu'à quel point peut-il mériter le vengeance cauchemardesque qui s'exerce sur lui ?
Après un premier volume où Sayaka Mogi séduisait beaucoup dans sa peinture d'un univers recelant quelque chose de très macabre derrière ses apparences mignonnes, la mangaka prend dans ce deuxième tome une voie assez linéaire, marquée par la fuite du Prince vers le sous-sol. Là-dessus, la recette est classique: au fil de son périple, de sa fuite pour échapper à Charon, notre héros recroise la route de nombre de figures du passé qu'il a autrefois assassinées, amis sous des allures mêlant le mignon et l'inquiétant. C'est bien sur ce dernier point que l'autrice séduit le plus, en offrant des petites idées de design efficaces ainsi que quelques variations de style intéressantes. Le lecteur suit donc ce périple avec un sentiment de léger malaise, tandis que se dessine également pas mal d'interrogations sur la double-facette du prince: autrefois tueur sanguinaire, il apparaît ici comme un petit garçon qui ne se souvient même plus de ce qu'il a fait, et en prime on en apprend un petit peu plus sur son passé à travers les dires de certaines victimes. Dès lors, jusqu'à quel point peut-il mériter le vengeance cauchemardesque qui s'exerce sur lui ?
Ce petit récit avance donc bien, de façon linéaire mais claire, et reste porté par la patte visuelle ingénieuse de la mangaka. le prochain volume sera déjà le dernier, et on se demande très facilement comment tout ceci va se finir.