Slam dunk Vol.10 : Critiques

Avec ce tome 10, nous entrons dans le vif du sujet de Slam Dunk, c’est-à-dire le parcours vers le tournoi national. Shôhoku affronte Shôyo, une équipe habituée du tournoi national et qui s’est qualifiée chaque année depuis quatre ans. Un gros morceau pour Shôhoku, et ça ne rigole plus trop. Enfin si, on rigole encore énormément. Avec les petites bulles entre les chapitres à mourir de rire, les petits apartés des joueurs à différentes occasions du match (le « cause toujours » d’Akagi à Sakuragi me plie à chaque fois), les personnages grandes gueules et hauts en couleur… Slam Dunk se rangerait presque dans la catégorie humoristique, tellement on lâche fréquemment un éclat de rire au détour d’une case, d’une petite réplique ou d’une mimique. Un gros plus appréciable et qui a toute son importance dans l’ambiance.

Néanmoins, l’auteur n’est pas en reste en ce qui concerne l’action sérieuse et l’intensité de ses affrontements. Shôyo se révèle vite pas être une équipe à ne pas prendre à la légère, et la tension est palpable. Chaque point revête son importance, et chaque joueur montre toujours plus le rôle déterminant qu’il joue dans l’équipe. Comme souvent dans les titres de sport, l’auteur insère un « thème » pour l’équipe adverse. Deux éléments importants à souligner pour Shôyo : la taille moyenne de ses joueurs, et son capitaine Fujima, en compétition permanente avec Maki de Kainan pour la place de meilleur arrière et de meilleure équipe. La grande taille des joueurs indique l’importance de cet élément sous le panier, ainsi que l’importance des rebonds de Sakuragi. Quant à Fujima, c’est le symbole de l’arrivée dans les choses sérieuses, face aux adversaires de grandes renommées pour Shôhoku, jusque-là réduit à une petite équipe qui ne va jamais très loin dans le tournoi, avant l’arrivée du quatuor qui lui donne toutes ses chances.

Un début de match plutôt tranquille, avec quelques moments forts et qui montre la différence de niveau par rapport aux matchs précédents, mais rien de bien consistant à se mettre sous la dent en termes de scènes mémorables. Néanmoins, ça reste du Slam Dunk, c’est-à-dire une lecture toujours aussi plaisante et accrocheuse, et l’arrivée de Fujima dans les dernières pages nous donne envie de vite ouvrir le tome 11 pour profiter du reste du match.