Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 11 Mai 2021
Chronique 2 :
L'équipe de Shohoku est dos au mur, impossible de faire face à la contre attaque des joueurs de Sanno qui finissent par se montrer bien supérieurs...ils n'ont pas usurpés leur titre de meilleure équipe du pays pour rien!
Mais Mr Anzai ne baisse pas les bras et joue sa dernière carte; il va tout miser sur Sakuragi qui a encore bien des choses à dévoiler! Et peut être que le rêve est encore possible!
Alors que le volume 16 nous montrait l'envolée de Shohoku, le volume précédent s'attardait davantage sur sa débâcle et la fin des espoirs de ses joueurs...mais tout n'est pas perdu puisqu'il reste encore du temps de jeu et que Sakuragi entre en scène plus motivé que jamais!
L'intensité des grands moments est de nouveau présente dans ce 18e opus qui se montre absolument remarquable en tous points!
Depuis le tout début de la série on nous vend (avec plus ou moins de conviction) que Sakuragi est un génie et qu'il finira par être indispensable à l'équipe, et si le lecteur n'a jamais douté que cela finirait par arriver, pour le moment il apportait un soutien non négligeable mais il n'a jamais été la carte maîtresse de Shohoku...il le devient dans ce volume!
Bien que la situation soit vraiment grave pour Shohoku, certains pensant même qu'elle est irréversible, l'auteur va malgré tout nous gratifier de plusieurs moments totalement improbables et grotesques, un humour qui va venir dédramatiser la situation, qui fait mouche à chaque instant, mais qui n'enlève rien à l'aspect totalement épique de la situation! Que ce soit l'intervention de Sakuragi sur la table des arbitres, l'attaque surprise qu'il effectue sur Akagi ou encore l'incroyable intervention de Uozumi pour faire réagir Akagi, les moments amusants et totalement incongrus ne manquent pas, mais ne viennent pas pour autant parasiter la tension incroyable du volume!
Et les moments épiques ne vont pas manquer non plus dans ce tome! Bien entendu, et sans aucune discussion possible, le héros du volume est Sakuragi, mais les autres membres de l'équipe ne sont pas oubliés pour autant, tous vont avoir droit à leur moment consacré où les projecteurs n'illumineront qu'eux. Miyaga dans une moindre mesure, Rukawa attendra la fin pour revenir sur le devant de la scène, mais Mitsui et Akagi vont réellement faire la différence en trouvant un second souffle et en surpassant leurs doutes.
Et les grands moments vont s’enchaîner, portés par la mise en scène incroyable d'un Inoue au sommet de son art, nous délivrant des planches intenses et bourrés de dynamisme, mettant en avant la détermination incroyable de nos héros qui s'arrachent pour lutter contre le plus redoutable des adversaires...grandiose!
Typiquement le genre de volume qui a fait de Slam Dunk la série culte qu'elle est aujourd'hui, drôle et époustouflant, intense et épique!
Et on ne reviendra pas sur le prix de cette édition qui est à mon sens abusif...
Chronique 1 :
Malgré un début de match prometteur, l'équipe de Shôhoku se fait dépasser par son adversaire, Sannô, qui exerce un pressing de zone implacable qui aboutit à une avance de 20 points. Pour tout le monde, les jeux sont faits, et même Akagi baisse les bras. Mais c'est sans compter le coach Anzai qui joue son va-tout en la personne de Sakuragi dont l'efficacité sur les rebonds offensifs pourrait renverser le cours de la rencontre...
Le tome précédent fut une brillante chute vers le désespoir, un exercice sportif et émotionnel finement exécuté par Takehiko Inoue. Mais malgré toute l'efficacité du volume, impossible de se réjouir quant au sort que s'apprête à subir Shôhoku. Fort heureusement, les dernières pages donnaient l'optimisme d'une remontée au score, un tour de force que le mangaka vient traiter avec justesse.
Car l'auteur ne se contente pas de faire de Sakuragi un atout pour égaliser les chiffres en seulement quelques pages. La démarche est progressive et repose sur l'une des plus grandes forces de la série : Son écriture des personnages. Car plus qu'une tentative de rééquilibrer le match, ce dix-huitième tome de la réédition de Slam Dunk est une succession de portraits, ceux des joueurs principaux de Shôhoku qui, à tour de rôle, vont être au cœur de sursauts très attendus.
L'amorce est logiquement centrée sur Sakuragi, protagoniste de l’œuvre. Il ne faut alors qu'une phrase pour que l'auteur atteste tout le développement du personnage, certes encore imbu de lui même et habité d'une confiance démesurée, mais qui a pris du plomb dans l'aile et a conscience de sa nature de débutant. Véritable étincelle allumant une mèche, Sakuragi amène chacun de ses comparses à se surpasser. Par de brefs flashbacks et quelques pauses narratives pour mettre en avant la psychologie de chacun, Takehiko Inoue donne à chacun un temps d'honneur, de manière équitable. La notion de surpassement de soi prend tout son sens à travers ces parcours de personnages, amenant à la rencontre une puissance d'écriture remarquable.
Évidemment, il subsiste aussi le divertissement sportif pur, et une adrénaline permanente liée à un seul questionnement : Est-ce que Shôhoku sera capable de remonter au score ? Jamais le fosse contre un adversaire n'avait été si grand au sein de la série, à juste titre puisque celle-ci s'approche dangereusement de sa conclusion. Encore une fois, Takehiko Inoue parvient donc à créer un récit endiablé et addictif, nous poussant à tourner les pages sans discontinuer. Sa fluidité graphique joue toujours un rôle dans cet effet, tant le dessin et la mise en scène suffisent à porter toute la force du match.
Longue, la rencontre contre Sannô constitue peut-être l'un des plus grands moments de sport de la série, à l'heure actuelle. On fait finalement fi du peu de temps qu'il reste avant la fin de l’œuvre de basket phare de l'auteur, pour pleinement apprécier cette maestria sportive et cette écriture toujours très juste, voire touchante. Bien entendu, difficile de totalement ignorer cette conclusion prochaine. Mais plus que la crainte d'une fin prématurée, ce sont les adieux avec la série et ses personnages qu'on redoute, sur un pur plan émotionnel. Histoire de se conforter, on appréciera l'épaisseur des tomes 19 et 20, plus dense que celle des opus 17 et 18.
L'équipe de Shohoku est dos au mur, impossible de faire face à la contre attaque des joueurs de Sanno qui finissent par se montrer bien supérieurs...ils n'ont pas usurpés leur titre de meilleure équipe du pays pour rien!
Mais Mr Anzai ne baisse pas les bras et joue sa dernière carte; il va tout miser sur Sakuragi qui a encore bien des choses à dévoiler! Et peut être que le rêve est encore possible!
Alors que le volume 16 nous montrait l'envolée de Shohoku, le volume précédent s'attardait davantage sur sa débâcle et la fin des espoirs de ses joueurs...mais tout n'est pas perdu puisqu'il reste encore du temps de jeu et que Sakuragi entre en scène plus motivé que jamais!
L'intensité des grands moments est de nouveau présente dans ce 18e opus qui se montre absolument remarquable en tous points!
Depuis le tout début de la série on nous vend (avec plus ou moins de conviction) que Sakuragi est un génie et qu'il finira par être indispensable à l'équipe, et si le lecteur n'a jamais douté que cela finirait par arriver, pour le moment il apportait un soutien non négligeable mais il n'a jamais été la carte maîtresse de Shohoku...il le devient dans ce volume!
Bien que la situation soit vraiment grave pour Shohoku, certains pensant même qu'elle est irréversible, l'auteur va malgré tout nous gratifier de plusieurs moments totalement improbables et grotesques, un humour qui va venir dédramatiser la situation, qui fait mouche à chaque instant, mais qui n'enlève rien à l'aspect totalement épique de la situation! Que ce soit l'intervention de Sakuragi sur la table des arbitres, l'attaque surprise qu'il effectue sur Akagi ou encore l'incroyable intervention de Uozumi pour faire réagir Akagi, les moments amusants et totalement incongrus ne manquent pas, mais ne viennent pas pour autant parasiter la tension incroyable du volume!
Et les moments épiques ne vont pas manquer non plus dans ce tome! Bien entendu, et sans aucune discussion possible, le héros du volume est Sakuragi, mais les autres membres de l'équipe ne sont pas oubliés pour autant, tous vont avoir droit à leur moment consacré où les projecteurs n'illumineront qu'eux. Miyaga dans une moindre mesure, Rukawa attendra la fin pour revenir sur le devant de la scène, mais Mitsui et Akagi vont réellement faire la différence en trouvant un second souffle et en surpassant leurs doutes.
Et les grands moments vont s’enchaîner, portés par la mise en scène incroyable d'un Inoue au sommet de son art, nous délivrant des planches intenses et bourrés de dynamisme, mettant en avant la détermination incroyable de nos héros qui s'arrachent pour lutter contre le plus redoutable des adversaires...grandiose!
Typiquement le genre de volume qui a fait de Slam Dunk la série culte qu'elle est aujourd'hui, drôle et époustouflant, intense et épique!
Et on ne reviendra pas sur le prix de cette édition qui est à mon sens abusif...
Chronique 1 :
Malgré un début de match prometteur, l'équipe de Shôhoku se fait dépasser par son adversaire, Sannô, qui exerce un pressing de zone implacable qui aboutit à une avance de 20 points. Pour tout le monde, les jeux sont faits, et même Akagi baisse les bras. Mais c'est sans compter le coach Anzai qui joue son va-tout en la personne de Sakuragi dont l'efficacité sur les rebonds offensifs pourrait renverser le cours de la rencontre...
Le tome précédent fut une brillante chute vers le désespoir, un exercice sportif et émotionnel finement exécuté par Takehiko Inoue. Mais malgré toute l'efficacité du volume, impossible de se réjouir quant au sort que s'apprête à subir Shôhoku. Fort heureusement, les dernières pages donnaient l'optimisme d'une remontée au score, un tour de force que le mangaka vient traiter avec justesse.
Car l'auteur ne se contente pas de faire de Sakuragi un atout pour égaliser les chiffres en seulement quelques pages. La démarche est progressive et repose sur l'une des plus grandes forces de la série : Son écriture des personnages. Car plus qu'une tentative de rééquilibrer le match, ce dix-huitième tome de la réédition de Slam Dunk est une succession de portraits, ceux des joueurs principaux de Shôhoku qui, à tour de rôle, vont être au cœur de sursauts très attendus.
L'amorce est logiquement centrée sur Sakuragi, protagoniste de l’œuvre. Il ne faut alors qu'une phrase pour que l'auteur atteste tout le développement du personnage, certes encore imbu de lui même et habité d'une confiance démesurée, mais qui a pris du plomb dans l'aile et a conscience de sa nature de débutant. Véritable étincelle allumant une mèche, Sakuragi amène chacun de ses comparses à se surpasser. Par de brefs flashbacks et quelques pauses narratives pour mettre en avant la psychologie de chacun, Takehiko Inoue donne à chacun un temps d'honneur, de manière équitable. La notion de surpassement de soi prend tout son sens à travers ces parcours de personnages, amenant à la rencontre une puissance d'écriture remarquable.
Évidemment, il subsiste aussi le divertissement sportif pur, et une adrénaline permanente liée à un seul questionnement : Est-ce que Shôhoku sera capable de remonter au score ? Jamais le fosse contre un adversaire n'avait été si grand au sein de la série, à juste titre puisque celle-ci s'approche dangereusement de sa conclusion. Encore une fois, Takehiko Inoue parvient donc à créer un récit endiablé et addictif, nous poussant à tourner les pages sans discontinuer. Sa fluidité graphique joue toujours un rôle dans cet effet, tant le dessin et la mise en scène suffisent à porter toute la force du match.
Longue, la rencontre contre Sannô constitue peut-être l'un des plus grands moments de sport de la série, à l'heure actuelle. On fait finalement fi du peu de temps qu'il reste avant la fin de l’œuvre de basket phare de l'auteur, pour pleinement apprécier cette maestria sportive et cette écriture toujours très juste, voire touchante. Bien entendu, difficile de totalement ignorer cette conclusion prochaine. Mais plus que la crainte d'une fin prématurée, ce sont les adieux avec la série et ses personnages qu'on redoute, sur un pur plan émotionnel. Histoire de se conforter, on appréciera l'épaisseur des tomes 19 et 20, plus dense que celle des opus 17 et 18.