Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 18 Juin 2019
Connu en France pour la série Renjoh Desperado, parue chez Kurowaka en avril 2018 ; les éditions Casterman nous offrent une nouvelle série d’Ahndongshik, Sky Wars. Et comme à son habitude, le mangaka mélange plusieurs univers pour nous proposer un récit d’aventure emprunt de lézards volants.
Knit est un simple berger qui essaye de se rendre utile depuis que son père est décédé suite à sa tentative de s’envoler d’Eldura. Cependant dans cette cité contrôlée par un tyran despotique, qui demande un tribut annuel à chaque habitant, devenir un pionnier de l’aviation équivaut à un crime de lèse-majesté. La raison ? Le simple fait de brandir un symbole aillé est punie de la mort du fait que ce symbole se réfère lui même aux armes de la famille royale d’Eldura, les Ornissos. Le crime de son père est remis sur le tapis autant de fois que Knit souhaite aider autrui. Son quotidien se résume donc au bizutage, à la maltraitance et aux regards réprobateurs. Il n’est pourtant pas malheureux, des amis de son père le nourrissent et lui offre certaines tâches ; de plus, il est toujours accompagné de Plamo, une espèce de lézard émettant des aboiements que le père de Knit a trouvé sur les contreforts de la frontière d’Eldura.
Cependant la vie du petit Knit va être bouleversée par l’arrivée soudaine d’un monstre aillé, un corps de lézard géant équipée d’ailes caractéristiques du biplan des premiers temps de l’aéronautique. La bête manque de s’écraser en ville et finit sa chute dans une forêt voisine. Le souci pour Knit c’est qu’il aperçoit aux commandes du lézard un homme, c’est alors que ses rêves de prendre son envol viennent lui redonner le goût de l’aventure. Sa rencontre avec le mystérieux pilote, Shark, chamboule ses sentiments. Notre petit berger est tiraillé entre le choix de rester auprès de ses proches ou de s’envoler vers d’autres cieux afin de marcher sur les pas de son père et découvrir le monde au-delà d’Eldura. Mais cela ne sera pas si facile qu’il ne le pense, car au fur et à mesure qu’il en apprend de Shark, l’aventure s’annonce certes magnifique mais non sans dangers et puis il reste une grosse épine à retirer, comment s’envoler d’Eldura ?
Alors que dans Renjoh Desperado, Ahndongshik combinait l’époque du Bakumastu nippon avec le Far West américain, dans Sky Wars son univers-valise combine les premiers temps de l’aviation avec un ersatz de dragons, les Lindbergh. Un nom hautement symbolique puisqu’il renvoi au non moins célèbre pilote qui traversa l’Atlantique en 1927. Bien que les informations sont assez éparses pour le moment, il est bien spécifié que l’espère de Plamo ne sont pas des « dragons » puisqu’ils ne possèdent pas d’ailes et donc ne peuvent se maintenir dans les cieux de manière pérenne. C’est pourquoi il est indispensable d’ajouter aux Lindbergh des systèmes d’ailes et d’empennages contrôlés par l’homme, ce qui autorise alors les manœuvres aériennes. Le Lindbergh permet l’envol, la propulsion, l’humain permet le vol en lui même et sa direction. Ainsi pour pouvoir voler l’humain a besoin du Lindbergh, en somme, un duo aérien indispensable pour naviguer à travers les nuages.
Knit est un simple berger qui essaye de se rendre utile depuis que son père est décédé suite à sa tentative de s’envoler d’Eldura. Cependant dans cette cité contrôlée par un tyran despotique, qui demande un tribut annuel à chaque habitant, devenir un pionnier de l’aviation équivaut à un crime de lèse-majesté. La raison ? Le simple fait de brandir un symbole aillé est punie de la mort du fait que ce symbole se réfère lui même aux armes de la famille royale d’Eldura, les Ornissos. Le crime de son père est remis sur le tapis autant de fois que Knit souhaite aider autrui. Son quotidien se résume donc au bizutage, à la maltraitance et aux regards réprobateurs. Il n’est pourtant pas malheureux, des amis de son père le nourrissent et lui offre certaines tâches ; de plus, il est toujours accompagné de Plamo, une espèce de lézard émettant des aboiements que le père de Knit a trouvé sur les contreforts de la frontière d’Eldura.
Cependant la vie du petit Knit va être bouleversée par l’arrivée soudaine d’un monstre aillé, un corps de lézard géant équipée d’ailes caractéristiques du biplan des premiers temps de l’aéronautique. La bête manque de s’écraser en ville et finit sa chute dans une forêt voisine. Le souci pour Knit c’est qu’il aperçoit aux commandes du lézard un homme, c’est alors que ses rêves de prendre son envol viennent lui redonner le goût de l’aventure. Sa rencontre avec le mystérieux pilote, Shark, chamboule ses sentiments. Notre petit berger est tiraillé entre le choix de rester auprès de ses proches ou de s’envoler vers d’autres cieux afin de marcher sur les pas de son père et découvrir le monde au-delà d’Eldura. Mais cela ne sera pas si facile qu’il ne le pense, car au fur et à mesure qu’il en apprend de Shark, l’aventure s’annonce certes magnifique mais non sans dangers et puis il reste une grosse épine à retirer, comment s’envoler d’Eldura ?
Alors que dans Renjoh Desperado, Ahndongshik combinait l’époque du Bakumastu nippon avec le Far West américain, dans Sky Wars son univers-valise combine les premiers temps de l’aviation avec un ersatz de dragons, les Lindbergh. Un nom hautement symbolique puisqu’il renvoi au non moins célèbre pilote qui traversa l’Atlantique en 1927. Bien que les informations sont assez éparses pour le moment, il est bien spécifié que l’espère de Plamo ne sont pas des « dragons » puisqu’ils ne possèdent pas d’ailes et donc ne peuvent se maintenir dans les cieux de manière pérenne. C’est pourquoi il est indispensable d’ajouter aux Lindbergh des systèmes d’ailes et d’empennages contrôlés par l’homme, ce qui autorise alors les manœuvres aériennes. Le Lindbergh permet l’envol, la propulsion, l’humain permet le vol en lui même et sa direction. Ainsi pour pouvoir voler l’humain a besoin du Lindbergh, en somme, un duo aérien indispensable pour naviguer à travers les nuages.
Pour un premier volume, l’introduction est réussie. Ahndongshik parvient à poser les bases d’un univers qui se précise au fur et à mesure, et il sera hautement mieux détaillé dans le prochain volume. Les enjeux de Knit sont louables et son caractère de petit rêveur d’aventure un peu naïf permet de nous transporter au sein de sa rêverie, et à terme, de son aventure, dans une ambiance poétique rappelant un certain Ghibli. Cela est retranscrit par le style pictural propre au mangaka ; on y retrouve certains traits de visages comparables avec Renjoh Desperado, c'est-à-dire ronds mais véhiculant rapidement les émotions et le caractère des personnages. Mais nous avons droit à quelques planches plus symboliques, plus sombres ce qui dénote bien avec la poésie enivrante du volume. L’aventure de Knit n’est qu’à ses balbutiements, autant dire que tout peut arriver pour notre nouveau pourfendeur de la Société des Nuages !