Skip Beat! Vol.15 - Actualité manga
Skip Beat! Vol.15 - Manga

Skip Beat! Vol.15 : Critiques

Skip Beat!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Mai 2011

Tous nos gentils protagonistes sont réunis cette fois en dehors des grandes villes qu’ils côtoient habituellement sans se croiser. C’est à Karuizawa, lieu de villégiature pour les visiteurs au porte-monnaie bien rempli, que se passe le tournage de Dark Moon ... et les enregistrements respectifs de Sho et du groupe Vie Ghoul. Tout ce petit monde ensemble, voilà un cocktail bien explosif d’autant que le tempéré Ren n’est pas encore rentré de ses séances photos, retenus qu’il est en métropole, laissant Kyoko seule face à Sho et, pire, au leader du groupe plagieur, Reino. Ces deux derneirs vont d’ailleurs lui rendre la vie bien difficile, et il n’est plus question de tournage dans ce film, ce qui est vraiment dommage. C’était une des qualités de Skip Beat que de nous faire rêver avec les talents d’acteurs des différents protagonistes. Là, l’auteur donne pour la première fois dans la facilité sur plusieurs aspects.

Premièrement, Sho semble tomber sous le charme revisité de Kyoko, retrouvant les qualités qui lui manquaient et découvrant une nouvelle rivale qu’il ne croyait pas si intéressante. On lit dans ses regards, dans sa volonté de la protéger envers et contre tout de Reino une certaine passion assez mal placée. En effet, cela renforce le côté idiot de leur relation, avec Kyoko qui ne se doute de rien ... On a assez d’un amour un peu particulier avec les sentiments de Ren que la jeune fille est incapable de voir ! Dans un cas, c’est stimulant et frustrant dans le bon sens du terme. Dans l’autre, c’est juste fatiguant de voir Sho en prince charmant comme l’illustre pourtant si bien la couverte. Deuxièmement, amener Reino est en soi une mauvaise idée. Kyoko avait assez de deux prétendants et en rajouter un, même sous le couvert de mauvaises raisons telles que le sadisme et l’adulation de son caractère explosif et entier, reste une figure de style peu surprenante. Enfin, notons que les moments d’humour sont nettement moins mis en avant ici, avec des Kyoko spectrales qu’on aurait pu voir bien plus souvent, des malentendus plus appréciables ou des francs fous rires qui ici sont totalement absents. En bref, les qualités indéniables et parfaites de ce shojo sont ici en voie de disparition, ce qui ne laisse qu’une lecture sympathique (n’abusons pas, tout de même !) mais décevante au vu des attentes autour de cette série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs