Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.21 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.21 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 03 Avril 2018

Yûki est dans la mouise : son blog horrifique n'attire plus autant qu'avant, aussi elle s'en remet au Sket pour lui redonner sa gloire d'antan. Pour cela, elle a un plan : un concours de court-métrage horrifique. Bien que Switch refuse d'aider la demoiselle, qu'il déteste, Bossun et Himeko vont accomplir cette tâche avec joie. Pourtant, ils sont loin d'être les plus compétents pour honorer le pari...


En parallèle, tandis qu'Agata se montre toujours aussi tracassé par les soucis sentimentaux de sa petite-soeur, Saya, la Saint-Valentin se profile...


Le délai de parution de Sket Dance est maintenant bien plus long, aussi chaque tome se fait attendre avec une certaine impatience puisque retrouver la joyeuse bande de la série de Kenta Shinohara constitue un plaisir particulièrement agréable.


Fidèle à la formule de la série, ce volume se compose de pas mal d'histoires comiques indépendantes, mais aussi un récit un peu plus consistant autour de la Saint-Valentin. Une formule gagnante, en théorie puisque ce tome vingt-et-un n'est pas sans lacunes.


Le principal reproche qu'on fera à ce nouveau volet sera peut-être son manque d'habilité à faire rire. Pourtant, l'auteur cherche à se renouveler le mieux possible, aborder des sujets nouveaux ou faire revenir quelques figures qu'on n'a pas vues depuis un moment bien souvent. Mais cela ne réussit pas toujours, citons par exemple le gag récurrent sur la jalousie d'Agata qui est devenu beaucoup plus lourd qu'autre chose. Même topo pour Katô, l'un des personnages dernièrement arrivés dans la série, qui se révèle assez fade par rapport au casting haut en couleur que l'auteur a instauré sur les débuts de Sket Dance.


Ce 21ème tome a beau être moins drôle, on prend pourtant plaisir à lire chaque histoire. La première intrigue se révèle assez amusante, et c'est surtout la dimension plus sérieuse du volume qui nous fait passer un agréable moment. En dehors de ses sketchs, Kenta Shinohara aime développer ses personnages sous un angle plus mature, mais aussi plus intimiste. Si Katô ne fait pas vraiment rire, son évolution constitue un très bon point du personnage, et on appréciera aussi la volonté du mangaka se développer des figures plus que secondaires comme Enigman et Devinette.


De ce côté du récit, le plus appréciable sera la trilogie de chapitres sur la Saint-Valentin, permettant de faire progresser l'intrigue secondaire des sentiments de Momoka pour Switch tout en s'intéressant à ceux de Himeko pour Bossun. A ce titre, l'histoire manie très bien chacun de ses personnages, leurs psychologies, mais aussi leur passé. Himeko se révèle particulièrement attachante dans sa manière de vouloir communiquer ses sentiments, et Switch poignant lorsqu'il évoque son passé, récit d'un des meilleurs tomes du manga à l'heure actuelle...


Moins drôle que les opus précédents, ce tome vingt-et-un propose donc ses quelques récits intéressant pour le développement des personnages. On espère toutefois que Kenta Shinohara retrouvera vite son génie pour nous faire rire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs