Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.17 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.17 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.17 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Novembre 2015

Résoudre les problèmes de cœur de Dante, composer le nouvel hymne du lycée, arrêter un voleur à la tire… les missions du Sket se suivent sans se ressembler ! Néanmoins, un fait majeur va marquer les journées de la petite troupe : la fin de l’année scolaire approche, marquant le départ des troisièmes années de l’établissement. Pour Agata, le moment de confier les rênes du comité à Tsubaki est venu…

Tome classique pour Sket Dance puisque ce volume 17 propose son lot de petites histoires délirantes. Pourtant, deux points viennent développer considérablement le récit afin de lui donner de l’importance.

La couverture du tome est d’ailleurs un énorme spoile puisque le moment de la succession du bureau exécutif du conseil des élèves est venu. On l’attendait plus poignant que ça, plus déchirant, notamment après des passages forts symbolisés par les tomes 5 et 10 de la série qui étaient aussi des volumes charnières. Cette fois-ci, Kenta Shinohara a davantage improvisé et cela se ressent par le manque de densité dans l’écriture, à tel point qu’on a l’impression d’avoir affaire à des chapitres très classiques de prime abord. Et finalement, le véritable moment fort des adieux réside dans la « revanche » du duel entre Bossun et Agata, après une confrontation qui remonte aux débuts de la série, permettant de boucler la boucle et de confier l’établissement à la génération représentée par les héros de l’œuvre. Néanmoins, on aurait espéré un arc plus construit et plus fort pour cette notion d’héritage. On peut toutefois se consoler sur les possibilités ouvertes pas ces chapitres : le volume nous le montre déjà, de nouveaux personnages viendront remplacer Agata et ses compères au sein du bureau exécutif…

L’autre moment important de ce tome, et finalement mieux écrit, est l’histoire d’amour entre les professeurs Remi et Chûma, un point de l’histoire qui semble sortir de nulle part, mais qui est une volonté du mangaka depuis l’introduction de Remi Misora dans la série. Si Remi a toujours été un personnage très intentionné, l’affaire est différente pour le professeur Chûma qui montre une facette humaine. Les deux chapitres qui composent cette histoire alternent alors entre des moments vraiment drôles et farfelus et d’autres, plus attendrissants. En tout cas, on espère voir une belle évolution du couple dans la série.

Les autres chapitres sont du Sket Dance en bonne et due forme. On constate même que l’auteur est en forme pour les gags de cet opus qui font véritablement mouche, notamment le chapitre sur l’hymne du lycée qui est une pépite d’absurdité. Finalement, la grande partie du tome remplit son office : ce tome dix-sept fait beaucoup rire et même après tout ce temps, Kenta Shinohara parvient à se renouveler dans ses scénarios si bien qu’on en redemande. Chapeau.

Le passage fort du tome n’est finalement pas à la hauteur de nos espérances, et c’est bien le reste du volume qui nous fait passer un excellent moment après cette semi-déception. Belle mise en avant de la relation entre les professeurs Remi et Chûma, inauguration d’une nouvelle ère dans la série, sketchs inventifs et hilarants… Le Sket a encore de beaux jours devant lui !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs