Skeleton Knight in Another World Vol.2 - Actualité manga
Skeleton Knight in Another World Vol.2 - Manga

Skeleton Knight in Another World Vol.2 : Critiques

Gaikotsu Kishi-sama Tadaima Isekai e Odekakechû

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Septembre 2021

Après des débuts en forme d'errance paisible (enfin, c'est vite dit, car il a quand même zigouillé de sacrés monstres) où il s'est plus ou moins fixé pour but de trouver comment effacer sa soi-disant malédiction, Ark semble s'être déniché une potentielle partenaire en Ariane, une vaillante guerrière elfe qu'il a aidée pour vaincre des bandits, et qui, en voyant sa force et sa droiture, souhaite alors l'engager pour sauver les siens, qui ont été réduits en esclavage, si ce n'est pire... Ark accepte de lui prêter main forte, et tous deux (enfin trois, car il ne faudrait pas oublier Ponta, toujours aussi choupi à chaque apparition !) entament alors leur quête vengeresse et justicière. Il leur faut d'abord rejoindre Danka, allié d'Ariane qui, sans surprise, est l'elfe bourru rencontré précédemment par notre héros. Ark saura-t-il gagner la confiance de cet homme très méfiant ? Heureusement, il a déjà toute la confiance d'Ariane, présente pour le soutenir. Et ensemble, ils vont ainsi devoir s'infiltrer de nuit dans le repaire où sont retenues les prisonnières elfes, puis ensuite se rendre au manoir Diente afin de sauver les dernières captives et régler son compte à l'infâme marquis. Et tout ceci, Ark doit le faire dans son armure, pour éviter de montrer à ses partenaires qu'il est un squelette !

Un sauvetage devant faire appel à l'infiltration, le besoin d'Ark de cacher son statut de squelette... Voici quelques éléments qui ont de quoi entretenir les choses dans le conflit contre le marquis Diente et les siens, mais dans les faits on a finalement un rendu très classique. Tout va très vite ici puisque le conflit dure la moitié du tome et qu'il se contente de quelques grandes étapes faciles, entre l'infiltration qui repose surtout sur le don de saut dimensionnel d'Ark avant de passer à la trappe, et des combats très vite expédiés, y compris dans le cas du marquis. On pouvait éventuellement s'attendre à une bataille plus intense, à quelques éléments stratégiques plus poussés, mais tout compte fait le récit reste en surface de tout ceci, en se contentant d'un divertissement un minimum efficace mais très lambda. Retenons quand même la brève apparition d'une mystérieuse ninja, qui aura probablement son importance plus tard.

Heureusement, cette bataille, qui forme sans doute une grande introduction à l'oeuvre (le romancier d'origine le précise lui-même dans sa postface, puisque la bataille pour sauver les elfes achève l'adaptation du tome 1 du light novel), affiche déjà plus de promesses dans ses conséquences.
D'un côté, Ark est invité par Ariane à venir dans son village pour y recevoir des remerciements bien mérités, ce qui enrichit le casting (notamment avec la pétillante Ivin, grande soeur d'Ariane envers qui cette dernière semble avoir un complexe d'infériorité) mais aussi les perspectives de notre héros, entre une avancée importante dans son rapport de confiance avec les elfes via le dévoilement de son statut de squelette, et l'obtention d'une possible piste pour lever sa "malédiction", si tant ait qu'il y en ait vraiment une. Et à ce tire, le volume s'achèvera me^me sur une dernière page très intrigante !
Et de l'autre côté, le conflit contre Diente a brisé le traité de paix signé il y a bien longtemps entre le peuple des elfes et le royaume humain de Rohden, les humains se demandant quelle décision adopté face à ça, sachant que les elfes ont certes attaqué des humains, mais que c'est le marquis qui a fauté le premier en enlevant des elfes.

Bien que le récit reste encore très basique dans cette adaptation pour le moment, Skeleton Knight in Another World gagne alors quand même un peu plus en intérêt. Quelques éléments se consolident un peu, l'ensemble se lit facilement... il n'y a donc plus qu'à espérer que la série parvienne à encore se bonifier et à trouver sa propre voie sur la longueur.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction