Simple comme l'amour Vol.2 : Critiques

Tennen Kokkeko

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Mai 2010

« J’ai bien senti que nos mains se touchaient... Mais comme il n’a pas bougé… Je n’ai pas bougé non plus. »

Ce deuxième tome est assez décevant en comparaison au premier. Il est beaucoup moins axé sur la découverte de la campagne par le personnage d’Ôsawa. Malgré le fait que la relation entre ce dernier et l’héroïne soit un sujet important, la lecture n’est pas captivante. L’auteure s’attarde sur des personnages de la campagne, qui ne semblent pas importants au premier abord. Peut-être gagneront-ils en consistance par la suite. Mais il est très difficile, voire impossible, de se laisser emporter par la romance, par les sentiments de la naïve Soyo. Malgré tout, les problèmes soulevés ne sont pas anodins. En effet, Soyo se pose des questions sur les sentiments que son amie Atsu aurait envers Ôsawa. Le doute plane dans son esprit. Elle redoute une trahison, qu’elle ne pense pas calculée, mais tout de même… Cette jeune fille qui a ses secrets qu’elle aime garder pour elle seule semble toutefois aimer Ôsawa plus qu’un simple ami. D’un autre côté, Soyo cherche à trouver une alternative. Les réflexions de l’héroïne sont assez bien construites, sans pour autant rendre la lecture plus intéressante. Enfin, c’est le père de cette dernière qui permet d’ajouter du piquant dans cette histoire bien paisible. Celui-ci est clairement opposé au fait que sa fille fréquente un garçon, et encore plus s’il s’agit d’Ôsawa. Les nouvelles vont vite dans les campagnes, et encore plus lorsque le village est petit. Les soupçons sont là, et des secrets sont sans doute prêts à être dévoilés.
Enfin, on soulignera le fait que le fossé entre le monde des adultes et celui des enfants est très bien établi. L’incompréhension des enfants face aux réactions de leurs parents, de leurs conversations est très palpable. Cela laisse un goût amer : les adultes, hypocrites et égoïstes, pensent beaucoup à eux, au regard des autres, et à leur réputation. Certains regrettent leur jeunesse et deviennent aigris, d’autres usent de leur autorité pour mettre de côté les personnes qu’ils ne désirent plus revoir. Les adultes semblent ici bien tracassés, par rapport aux plus jeunes qui coulent des jours heureux à ne penser qu’à leur bonheur.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs