Silver Diamond Vol.2 : Critiques Maître ou serviteur ?

Silver Diamond

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Juillet 2009


Les trois amis continuent leur petite vie tranquille, jusqu’à ce qu’un nouvel arrivant de l’autre monde débarque dans le jardin de Rakan. Son arrivée n’est amusant que par les souvenirs qu’elle amène, ainsi que la psychologie de base que notre héros va déployer à la place de ceux pour qui il s’est pris d’amitié. Les sentiments passent difficilement dans cette lecture qui, bien loin de la réelle intrigue fantastique, tombe de plus en plus dans une comédie romantique, pour le moins assez ridicule. A part quelques événements en milieu de tome, toute la narration restante se concentre sur les sentiments du trio, notamment Rakan qui éprouve le plaisir de vivre à plusieurs et de s’attacher à des personnes de confiance, et Chigusa. Ce dernier perd peu à peu de son intérêt, lui aussi. Seul son air totalement perdu, sa personnalité totalement décalée et son raisonnement singulier permettent de le trouver encore charismatique, même quand il déclare des simplicités comme « je ne dois pas l’aimer autant, pour le bien de ma mission … ».

Dans ce tome, seule l’arrivée du prince dans l’autre monde est un minimum intéressante. Mystérieux, le personnage ne démarre pas vraiment l’intrigue, ne pose pas assez de questions (oui merci, on avait compris qu’il était le prince des ayame) mais il a le mérite de ne pas être ennuyeux … Il faudrait casser le rythme lentissime et peu intéressant de la narration : l’arrivée d’une fille pourrait redonner un peu de dynamisme à l’histoire qui s’embourbe dès le deuxième tome … Car même les dessins ne suffisent plus à faire passer la lecture : les décors sont résolument vides, les pages sont très simples graphiquement parlant, et les visages des beaux éphèbes sont parfois tordus sous l’influence d’un point de vue instable. Et pour combler cette faiblesse, la mangaka surcharge le lecteur de paroles, on passe son temps à lire des dialogues peu prenants, et les rares dessins agréables ne suffisent pas à nous stimuler. Au niveau de l’édition, on ne relève plus de grosses fautes mais les « … » à chaque phrase commencent à devenir lancinants, tout comme l’importante épaisseur de la partie « pub », non négligeable sur un titre aussi fin à la base.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs