Silver Diamond Vol.18 : Critiques Confessions

Chigusa et son sombre passé n’ont enfin plus aucun secret pour nous. Il est le messager de la mort du dieu de ce monde, le seul représentant du clan Senrô. On découvre peu à peu l’histoire de ce monde, et la véritable nature d’Hoshiminokoto, qui s’auto proclame dieu d’un monde ne friche qu’il a créé pour le mener à la perte sous prétexte d’équilibrer les choses. L’Ange de la Mort retrouve pourtant tous ses souvenirs, et il décide, avec l’aide de Rakan, de se libérer de ce joug et de bouleverser son destin. Sa folie, son amnésie, tout ça est derrière lui. Mais pendant que Rakan délivre Senrô de sa torture millénaire, Narushige s’est fait kidnapper par sa propre mère. Le petit groupe d’amis s’indigne et ils décident tous d’aller à a capitale pour sauver leur compagnon. Sauf que, franchement, on n’attend que ça depuis des tomes et des tomes alors pourquoi il faut ça pour les motiver enfin ?

En filigrane, un nouveau pouvoir pour Senrô sortit de nulle part, un moyen de transport mis à mal, Toji qui se sacrifie pour rien … Ah, d’ailleurs ce sacrifice nous fait doucement rigoler. Il se crève les yeux pour empêcher le prince d’épier ses moindres mouvements, mais deux trois pages après, il retrouve la vue grâce à un petit tour de magie bienvenu. C’est beau, le miracle de ce shojo qui ne peut créer un seul drame réaliste. La lecture replonge dans ses méandres peu réussis, et l’on s’ennuie à nouveau malgré la bonne idée de nous révéler enfin le passé de Chigusa. Le titre ne parvient pas à décoller réellement, et c’est dommage puisque quelques tomes nous avaient séduits par leur plus grande intelligence. A voir si par la suite l’auteur prend enfin la décision de faire se bouger nos protagonistes.