Silver Diamond Vol.13 : Critiques Enchaînement

Face au nouvel ennemi, pas vraiment efficace, que constitue la Garde des frontières, le groupe de Rakan est sauvé par l’arrivée parfaitement organisée au meilleur moment du groupe mené par Kazuhi. Le petit comité s’agrandit alors, reconstituant enfin un tout séparé depuis bien trop longtemps, et c’est tout ce petit monde qui se met en marche vers ... toujours le même but, en fait. L’armée agrandie du prince Sanome n’apporte cependant strictement rien à l’histoire si ce n’est ... encore plus de lenteur. Oui, c’est possible. Avec leurs péripéties et les avis donnés de tout le monde, els retrouvailles, c’est carrément la stagnation dans un entrepôt (heu, personne ne s’interroge d’où il sort ?) devant lequel Rakan décide de faire Hanami. D’ailleurs c’est sans doute le personnage le plus sensé puisqu’il parle de camp de vacances avec des amis, de prendre son temps ... et que les autres pensent au moins un minimum à sauver leur pays de la sécheresse totale. Bref, vous l’aurez compris rien de nouveau sous les nuages gris.

Notons aussi que la dispute virulente entre Kinrei et le prince Ayame n’est plus qu’un mauvais souvenir parce que le premier des deux, après avoir réfléchi deux minutes, considère enfin le second comme un être vivant et non plus comme un jouet. Aucune réflexion, aucun processus émotionnel ne nous conduit à sa conclusion, mais soit. Après tout, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, même les deux sadiques qui veulent faire du monde une partie d’échec ... mais main dans la main ! La seule qualité du tome sera le focus sur Sae, même si la jeune fille est un peu bête, elle apporte presque une certaine fraicheur tant on connait en détail l’univers paisible et humaniste de Rakan. Son histoire de serpent, qui rappelons-le dure depuis quelques tomes déjà, n’a encore rien donné mais ... on y croit. Des fois que l’auteur tente de mettre en place une petite intrigue qui tienne la route ... Bref, un tome assez mauvais après une certaine amélioration, et ce en dépit de la très jolie couverture arborée par ce treizième tome qui ne fait toujours pas avancer l’histoire d’un iota.