Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 23 Mars 2022
Le duel entre Shotaro et Takasugi se poursuit, pour s'achever bien vite dans ce treizième volume: au bout d'un affrontement assez intense, la conclusion du combat arrive un peu rapidement, mais non sans laisser le lectorat sur un événement qui sera sans aucun doute important par la suite.
Après cela, le temps continue de passer, et Tsutomu Takahashi repose les bases pour la suite de son récit, tout en précisant ce qu'il faut d'un point de vue historique, avec entre autres le début de la guerre "anglo-satsuma" ayant poussé les anglais à battre en retraite après de lourdes pertes. D'un côté, Rugi trame de nouveaux projets auprès de Kaishû Katsu (une importante figure historique de l'époque que nombre d'entre vous connaissent sûrement déjà), l'antagoniste de la série semble prêt à profiter de la situation (la fin de l'ère des samouraïs, la future disparition des Han) pour encore gravir des échelons, quitte à se poser en unificateur et sauveur de la patrie. De l'autre côté, des rencontres nimbées de mystère se déroulent sur une île. Et, surtout, l'attention se focalise sur une ville qui apparaît plus inhospitalière que jamais, car s'y opposent silencieusement le nouveau bataillon d'élite emmené par Hijikata et où l'on retrouve nos héros, et les opposants au Shogun à commencer par les hommes de Choshu.
Dans ce cadre tendu parfaitement rendu par les planches denses et sombres du mangaka, où un parfum de révolte commence à se faire sentir et où les tensions pourraient exploser n'importe quand, chacun agit à son échelle, que ce soit par exemple Mozu, Hijikata, ou Gen via son choix en fin de tome. Il faut démêler le vrai du faux, savoir éliminer les espions, et apprendre à ne pas accorder trop facilement sa confiance. Tout cela, Tsutomu Takahashi le dépeint plutôt bien via quelques exemples succincts, qui laissent clairement entrevoir que tout pourrait arriver dans cette ville. Et en filigranes, à travers des événements historiques comme l'assassinat de Kamo Serizawa, ce sont les prémisses du célèbres Shinsen-Gumi qui continuent de se profiler.
En attendant que toutes ces tensions éclatent réellement, ce treizième volume de Sidooh est plutôt calme. Mais l'ensemble n'en reste pas moins très intéressant, car le mangaka s'applique à reposer les choses en explicitant correctement les enjeux des luttes opposant les deux partis dans la ville de Kyoto. Tout risque d'exploser d'un moment à l'autre, et on a donc hâte de découvrir la suite.
Après cela, le temps continue de passer, et Tsutomu Takahashi repose les bases pour la suite de son récit, tout en précisant ce qu'il faut d'un point de vue historique, avec entre autres le début de la guerre "anglo-satsuma" ayant poussé les anglais à battre en retraite après de lourdes pertes. D'un côté, Rugi trame de nouveaux projets auprès de Kaishû Katsu (une importante figure historique de l'époque que nombre d'entre vous connaissent sûrement déjà), l'antagoniste de la série semble prêt à profiter de la situation (la fin de l'ère des samouraïs, la future disparition des Han) pour encore gravir des échelons, quitte à se poser en unificateur et sauveur de la patrie. De l'autre côté, des rencontres nimbées de mystère se déroulent sur une île. Et, surtout, l'attention se focalise sur une ville qui apparaît plus inhospitalière que jamais, car s'y opposent silencieusement le nouveau bataillon d'élite emmené par Hijikata et où l'on retrouve nos héros, et les opposants au Shogun à commencer par les hommes de Choshu.
Dans ce cadre tendu parfaitement rendu par les planches denses et sombres du mangaka, où un parfum de révolte commence à se faire sentir et où les tensions pourraient exploser n'importe quand, chacun agit à son échelle, que ce soit par exemple Mozu, Hijikata, ou Gen via son choix en fin de tome. Il faut démêler le vrai du faux, savoir éliminer les espions, et apprendre à ne pas accorder trop facilement sa confiance. Tout cela, Tsutomu Takahashi le dépeint plutôt bien via quelques exemples succincts, qui laissent clairement entrevoir que tout pourrait arriver dans cette ville. Et en filigranes, à travers des événements historiques comme l'assassinat de Kamo Serizawa, ce sont les prémisses du célèbres Shinsen-Gumi qui continuent de se profiler.
En attendant que toutes ces tensions éclatent réellement, ce treizième volume de Sidooh est plutôt calme. Mais l'ensemble n'en reste pas moins très intéressant, car le mangaka s'applique à reposer les choses en explicitant correctement les enjeux des luttes opposant les deux partis dans la ville de Kyoto. Tout risque d'exploser d'un moment à l'autre, et on a donc hâte de découvrir la suite.