Shoujo Sect Vol.2 : Critiques

Momoko est une jeune fille bien chanceuse en amour … Ou pas vraiment, en fait. Elle est éprise de son professeur, jusque là tout va bien. Surtout que leur amour se concrétise et qu’elles vont ensemble consommer le fruit de la passion qui les unit. Pendant ce temps, Shinobu Hunter, la petite princesse aux esclaves, regarde Momoko de loin en déprimant largement. Parce qu’elle l’aime, et qu’elle attend encore en espérant que la jeune femme se tournera vers elle, un jour. Très crédible quand on voit que dans le précédent tome, elle couchait avec n’importe qui, n’importe quand. Tout va bien … Bref, Momoko est heureuse jusqu’à ce qu’elle et son professeur soient séparées par la maladie de cette dernière. Euh ? On apprend ça comme ça, cash, dans un bonus nous présentant vaguement les personnages, leur nom et leur histoire. Autant dire que c’est parfaitement ridicule comme présentation. On est consternés de voir cette ridicule fin d’histoire.

Après ça, Shinobu se console avec Maya son esclave, on a droit à une autre histoire sans autre intérêt que le sexe … On a bien envie d’avoir une réelle histoire dans ce manga qui manque cruellement de profondeur, de relief, d’intérêt. Surtout qu’après, Momoko et Shinobu finissent par vivre le parfait amour et s’installent ensemble dans un ménage à trois avec Maya, sans qu’aucune ne se pose de questions. Ce manga n’est qu’une grande blague pitoyable, sans aucun sérieux. Si bien que l’on s’en détourne très rapidement pour juste avoir envie de passer à autre chose. Vite, une autre lecture. Un autre yuri qui soit moins ridicule et quasiment uniquement pornographique.