Shitaro kun (Soleil) Vol.1 - Actualité manga

Shitaro kun (Soleil) Vol.1 : Critiques

Shitaro kun

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Février 2008

Shitaro-Kun est la dernière oeuvre horrifique de Knife Senno parue en France. Pour l'occasion, l'auteur abandonne le format du one shot, tout en conservant un système épisodique, avec des nouvelles n'ayant aucun rapport les unes avec les autres. Le seul et unique fil conducteur reste le personnage de Shitaro, qui donne son nom au titre. En effet on retrouve l'énigmatique petit garçon, la casquette toujours vissée sur la tête et toujours à l'origine de mauvais coups, dans toutes les nouvelles de titre..
Son origine? L'auteur s'abstient bien évidemment d'y répondre. Après tout, le mal absolu, même dans sa forme la plus enfantine, reste le mal et est donc indéfinissable.
On peut dire que le style graphique et narratif de l'auteur s'est grandement amélioré par rapport à Sister où la fin de l'eden.
Au niveau des dessins, on observe notamment des nuances dans les visages féminins qui permettent réellement de différencier les demoiselles entre elles, sans être obligé de comparer les coiffures.
La narration est également beaucoup plus maîtrisée: Senno adopte un schéma par lequel la tension augmente tel un crescendo angoissant. On constate aussi que l'auteur emprunte aux films d'horreur pour adolescents, dans le sens où il dote bien souvent ses nouvelles d'un petit groupe de personnages (souvent des étudiants ou des lycéens) qui vont se faire massacrer petit à petit.
On retrouve également ce petit humour macabre qui donne un certain charme à certaines histoires.
Bien évidemment l'aspect gore est conservé, et chaque histoire a son lot de massacres, de dépeçages ou de décapitations. Les fans apprécieront sans nul doute.

En définitive, Shitaro-kun est pour l'instant l'œuvre la plus aboutie de l'auteur. Je conseille fortement ce titre à tous ceux qui souhaitent s'intéresser au genre horrifique. Le dessin, bien que particulier, est très soigné, et la narration est efficace.


Note de la rédaction
Note des lecteurs