Shinobi Quartet Vol.2 : Critiques

Tsubaki parvient à endormir la méfiance de Chôko qui ne se doute pas un instant que le jeune homme est mêlé à la tentative d'assassinat qui a failli coûter la vie à Kurumi, et l'emmène à l'écart de l'école. Malheureusement pour lui, Ujô, les jumeaux Shike et Shirogane sont déjà là pour le mettre hors d'état de nuire. Ils le forcent à avouer qui est à l'origine de cette demande, mais pas qui est le commanditaire. Afin d'obtenir des réponses et aider l'héritier du clan Boku, Chôko et les autres se lancent dans une mission de sauvetage au sein de ce clan.

Petite baisse de régime pour ce second volume. Alors qu'on était lancé en plein dedans dans le premier, à voir comment aller évoluer la relation de chacun, le cas Boku est vite réglé, tout comme l'apparition des quatre clans liés aux couleurs, et accessoirement aux quatre dieux élémentaux chinois (vous savez, le dragon bleu, le phénix-rouge, le tigre blanc et la tortue/serpent-noir) se fait bien vite, sans parler de l'identité du véritable commanditaire, ce qui laisse un peu sceptique sur ce qui va se passer sur les six autres tomes.

Bref, c'est vraiment dommage que tant de choses soient déjà révélées.

Il y a aussi le fait que Ujô paraît bien moins drôle et présent au milieu de tout ce monde qui parasite ses élans envers Chôko. Par contre, cette dernière reste comme elle la toujours été : franche et détachée. Du coup, lorsque Tsubaki lui demande ce que représentent ses quatre rivaux en tant que bras droit, sa réponse est tellement dans son personnage qu'on ne peut s'empêcher d'éclater de rire.

Espérons que l'apparition d'une héritière qui court après Shirogane, et l'événement qui intervient en fin de tome, relancent le manga au troisième volume.