Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 24 Mars 2022
Les réussites d'Ikuto et de Chiyuki convergent vers un seul individu : L'excentrique Terumi Kaji. Ce dernier impose au garçon un challenge de taille, celui de créer un sac transformable qui collerait à l'ensemble de ses créations. Quant au jeune mannequin, c'est tout simplement l'ouverture de son défilé qu'elle devra honorer lors de la Tokyo Girls Collection, dit TGC.
Tous deux obtiennent alors leur billet d'entrée pour l'événement qui pourrait être significatif pour leurs carrières respectives.
Kotoba Inoya a fait de sa série un véritable puzzle consistant en un double parcours de personnages dont les avancées se greffent les unes aux autres, afin de former un tout uni et cohérent. C'est dans cette optique que peut démarrer l'arc de la TGC, efficace dans cette double optique puisque Ikuto y participe aux côtés de Mii Sakuma grâce à la conception de leur sac customisable et transformable, tandis que Chiyuki peut assurer l'ouverture du défilé de Terumi Kaji suite au coup d'audace effectué dans l'opus précédent.
Tout ce quinzième tome ouvre le bal d'un arc possiblement charnière pour la série (peut-il en être autrement puisque celle-ci s'est conclue avec son volume 22 ?), où se multiplient les focus qui semblent graviter auprès de l'un des personnages clés de l'œuvre, à savoir Chiyuki. Car si bien des événements ont surtout mis Ikuto à l'honneur, ce dernier est ici cantonné au rôle de spectateur, admirant son amie qui se fait un nom du côté des mannequins, et dont la prestance et toujours joliment mise en image par le mangaka. Le modèle de petite taille doit donc briller dans ce premier segment de TGC, tandis que d'autres actions en coulissent semblent vouées à contribuer à son succès.
Et c'est peut-être là que ce quinzième tome sera déstabilisant pour beaucoup. Alors qu'un événement d'envergure se lance, le récit prend parfois des détours en abordant notamment le cas Tsutomu Kitaya, nouveau personnage et réalisateur annonçant son retrait du show-business, tandis que le père de Chiyuki profitera de sa présence pour mener son propre combat, au nom de sa fille. Parmi les autres focus, Toh a droit à sa propre introspection, tandis que le chemin de Kokoro s'affirme et que la jeune femme n'a plus rien à voir avec l'apprentie styliste maladroit qu'elle était autrefois. Parce que Kotoba Inoya cherche à s'intéresser à tous ces personnages clés, les détours sont parfois nombreux, et le lecteur pourra avoir du mal à cerner l'avancée de cet opus. Pourtant, tout semble se mettre en place pour narrer la progression des protagonistes, que ce soit la rivalité entre Ikuto et Toh, le chemin de Kokoro ou la propre carrière de Chiyuki. Shine est un immense puzzle narratif, et ce volume amène les pièces de l'arc de la TGC, avec comme probable optique de les assembler dans les volets suivants.
Reste que malgré cette toute petite confusion, l'œuvre conserve son charme, que ce soit pas son intensité émanant de sa transposition du milieu du stylisme, ou l'esthétique toujours léchée qu' l'on doit au talent du mangaka. Alors, quand bien même la progression de l'histoire soit un poil moins évidente, Shine continue de nous transporter par son univers, ses personnages et les choix artistiques de son auteur.
Tous deux obtiennent alors leur billet d'entrée pour l'événement qui pourrait être significatif pour leurs carrières respectives.
Kotoba Inoya a fait de sa série un véritable puzzle consistant en un double parcours de personnages dont les avancées se greffent les unes aux autres, afin de former un tout uni et cohérent. C'est dans cette optique que peut démarrer l'arc de la TGC, efficace dans cette double optique puisque Ikuto y participe aux côtés de Mii Sakuma grâce à la conception de leur sac customisable et transformable, tandis que Chiyuki peut assurer l'ouverture du défilé de Terumi Kaji suite au coup d'audace effectué dans l'opus précédent.
Tout ce quinzième tome ouvre le bal d'un arc possiblement charnière pour la série (peut-il en être autrement puisque celle-ci s'est conclue avec son volume 22 ?), où se multiplient les focus qui semblent graviter auprès de l'un des personnages clés de l'œuvre, à savoir Chiyuki. Car si bien des événements ont surtout mis Ikuto à l'honneur, ce dernier est ici cantonné au rôle de spectateur, admirant son amie qui se fait un nom du côté des mannequins, et dont la prestance et toujours joliment mise en image par le mangaka. Le modèle de petite taille doit donc briller dans ce premier segment de TGC, tandis que d'autres actions en coulissent semblent vouées à contribuer à son succès.
Et c'est peut-être là que ce quinzième tome sera déstabilisant pour beaucoup. Alors qu'un événement d'envergure se lance, le récit prend parfois des détours en abordant notamment le cas Tsutomu Kitaya, nouveau personnage et réalisateur annonçant son retrait du show-business, tandis que le père de Chiyuki profitera de sa présence pour mener son propre combat, au nom de sa fille. Parmi les autres focus, Toh a droit à sa propre introspection, tandis que le chemin de Kokoro s'affirme et que la jeune femme n'a plus rien à voir avec l'apprentie styliste maladroit qu'elle était autrefois. Parce que Kotoba Inoya cherche à s'intéresser à tous ces personnages clés, les détours sont parfois nombreux, et le lecteur pourra avoir du mal à cerner l'avancée de cet opus. Pourtant, tout semble se mettre en place pour narrer la progression des protagonistes, que ce soit la rivalité entre Ikuto et Toh, le chemin de Kokoro ou la propre carrière de Chiyuki. Shine est un immense puzzle narratif, et ce volume amène les pièces de l'arc de la TGC, avec comme probable optique de les assembler dans les volets suivants.
Reste que malgré cette toute petite confusion, l'œuvre conserve son charme, que ce soit pas son intensité émanant de sa transposition du milieu du stylisme, ou l'esthétique toujours léchée qu' l'on doit au talent du mangaka. Alors, quand bien même la progression de l'histoire soit un poil moins évidente, Shine continue de nous transporter par son univers, ses personnages et les choix artistiques de son auteur.
03/04/2024 