Shadows House Vol.13 : Critiques

Kate, Emilico et leurs alliés se doivent de trouver au plus vite qui sont les responsables de la "chasse aux faibles", mettant en péril les enfants n'ayant pas de pouvoir de la suie. Après Patrick, c'est Barbara qui est retrouvée dans une fâcheuse posture, si bien que nos héros souhaitent lui apporter de l'aide, malgré les réticences d'une Barbie toujours aussi méfiante et agressive. Sera-ce, malgré tout, l'occasion de se rapprocher de ce binôme ?

La quête de vérité concernant les instigateurs de la "chasse aux faibles" se poursuit au fil d'un volume assez rondement mené, jusqu'à ses dernières dizaines de pages stimulantes puisque, comme le dit le synopsis en quatrième de couverture, l'heure est déjà venue pour le véritable coupable de sortir de l'ombre. Pour en arriver là, le duo d'auteurs so-ma-to parvient non seulement à expliquer assez soigneusement l'enquête, les théories et les raisonnements de Kate pour cibler le coupable, mais aussi à surprendre un peu en ne limitant pas les suspicions sur les responsables disciplinaires et en esquissant un mobile intéressant chez le fautif.

Et en prime, avant de parvenir à ces conclusions, on a droit à des développements concis mais réussis autour de certains visages, comme Patrick qui contient ses sentiments pour la candide Emilico (l'occasion de rappeler une des règles strictes du manoir sur les relations entre un Shadow et une poupée vivante), Ricky qui affirme son lien fort avec son compagnon, et surtout Barbie qui commencent sérieusement à se questionner sur sa place et sa façon d'être, jusqu'à laisser entrevoir ses tourments. D'autant plus qu'en parallèle, on découvre à quel point sa compagne Barbara se fait en réalité manipuler par les adultes... Alors, ces dernières finiront-elles par se ranger dans le camp de Kate ?

Nous voici donc face à un volume facilement prenant et immersif, une nouvelle fois. Dans une ambiance toujours soignée et malgré quelques phases de dialogue plus plan-plan, le scénario continue d'avancer à son rythme, en nous intriguant toujours autant.