Sexy lust - Actualité manga

Sexy lust : Critiques

Suhadateki bishoujo

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Décembre 2013

Déjà auteure de Masochist Club qui est sorti dans nos contrées il y a à peine quelques semaines, Hiromi Nohara nous revient déjà avec un deuxième recueil d'histoires courtes : Sexy Lust, qui vous propose un panel de dix histoires d'une vingtaine de pages, publiées au Japon en 2009-2010. Sont notamment au programme : un femme qui n'arrive pas à se satisfaire de son mari trop doux avec elle, une infirmière de lycée qui soulage ses élèves par les plaisirs du corps, un jeune homme qui fait découvrir certaines choses à sa cousine, un autre qui cède au chantage de sa nièce, une jeune femme contrainte de rembourser par le sexe une dette de son père, une nouvelle mangaka qui doit donner son maximum pour être embauchée...

En somme, des petites situations immorales comme on en voit souvent dans les hentai. Rien de bien original, mais la mangaka se fait un plaisir de jouer doucement sur cette immoralité (pour s'en convaincre, il suffira de voir la chute de l'histoire de la dette du père), en évitant de tomber dans des choses aussi trash que dans Masochist Club. Il y a toutefois de nombreux éléments qui viennent pimenter ces petits récits : des tenues fantasmatiques, des réunions masquées, un peu de bondage... L'auteure sait varier les plaisirs, le summum restant cette histoire assez inventive de gode révolutionnaire en forme de poulpe.

Pour aller avec cette diversité, on peut aussi compter sur la variété des filles, qui vont des lycéennes à la supérieure de bureau hautaine, en passant par l'infirmière coquine, la femme mariée sexy, la cousine innocente... Des stéréotypes assez bien campés et pas trop appuyés.
Le look des personnages féminins est également soigné : les femmes sont souvent bien différentes d'une histoire à l'autre, ont notamment des coupes de cheveux travaillées... et, surtout, elles sont généralement sexy sans en faire trop, l'auteure ayant toujours pour elle son coup de crayon plein de charme et doté d'une petite touche de sensibilité féminine : regards assez doux et évocateurs, lèvres pulpeuses, formes prononcées sans être exagérées, ensemble assez charnel...
Enfin, il faut aussi compter sur une mise en scène moins confuse que sur Masochist Club, avec des plans variés et assez posés, qui savent mettre en valeur les corps, et diverses postures dans les ébats. Cerise sur le gâteau, la mangaka s'applique bien souvent à rendre ses héroïnes sexy en diable, histoire de faire monter la libido de leurs partenaires et des lecteurs : par ici des vêtements froissés/mouillés qui laissent deviner les formes, par là les poses de douce allumeuse de la femme du premier chapitre, ailleurs encore une jeune fille endormie dans une posture plus que mignonne, ou des plans mettant en valeur de très belles paires de jambes... Voila qui est très agréable.

Plutôt joli est varié, porté par des héroïnes pleines de charme, Sexy Lust est un bon cru dans la collection 100% hentai de Taifu, et confirme la talent de Hiromi Nohara que l'on entrevoyait dans Masochist Club.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs