Servamp Vol.11 - Actualité manga

Servamp Vol.11 : Critiques

Servamp

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Avril 2020

« Si je prends ta main… est-ce que quelque chose changera en moi ? »

Ce nouveau tome démarre dans le stress : c’est tout le C-3 qui s’effondre, et les personnages sont encore loin d’être tirés d’affaire. Tsurugi est encore une fois dans la tourmente. Acceptera-t-il de nouer un pacte avec la servamp de la colère, se libérant du même coup de l’emprise malsaine qu’exerce Tôma sur lui ?

« Tu sembles décidé à l’imiter en tous points ! »

Alors que Mahiru lutte contre Tôma, ce dernier lui fait une révélation à laquelle il ne s’attendait pas. Toutefois on pourra noter que ce rebondissement scénaristique est très classique pour le genre et n’étonnera pas forcément le lecteur. Cette nouvelle donnée reste anecdotique pour l’instant et on ignore encore son impact sur notre héros, mais le prochain tome approfondira très certainement ses répercussions.

On en apprend un peu plus sur Tôma ; mais un autre personnage est mis en avant. Il s’agit d'Izna, la petite mécanicienne du C-3. C’est elle qui a conçu les armes qui servent aux agents de l'organisation pour capturer et vaincre les vampires et leurs secondes classes. Jusque là, elle se contentait de les créer et les améliorer. Elle mesure d’un seul coup les conséquences de son travail et cela la bouleverse : « Pour moi, c’était un jeu ! ». Son lien avec Shûhei, dont elle est l’amie d’enfance, vient compléter ce personnage qui devrait devenir récurent au vu de la fin de ce volume.

Ce tome témoigne d’une évolution flagrante dans la « patte » graphique de Tanaka Strike. Il utilise beaucoup plus de traits, que ce soit pour renforcer les expressions du visage (principalement la colère) ou encore pour les détails (vêtements etc.). Cela rend un effet un peu brouillon, qui, s’il peut servir l’action ou encore la force des émotions, donne malgré tout une impression d'inachevé, un peu grossier. De plus, les trames sont parfois mises en place de façon maladroite. Bien que le trait du mangaka ne soit pas toujours net, on notera ici que plusieurs dessins ont l’air d’être faits à la va-vite : les contours des bouches et des visages ne sont pas nets, certaines silhouettes plus petites font davantage penser à des esquisses, l’encrage n’est pas abouti, etc. Dommage.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Hinae
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs