Seraph of the End Vol.5 - Actualité manga
Seraph of the End Vol.5 - Manga

Seraph of the End Vol.5 : Critiques

Owari no Seraph

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Février 2016

Après la bataille contre les vampires, le groupe de Shinoa a s’est attiré l’attention de la famille Hiiragi, classe dominante dans l’Armée Démoniaque impériale du Japon dont la jeune fille est issue, qui semble avoir quelques doutes sur tout ce qui est associé de près ou de loin à Glenn Ichinose. Au cours d’un interrogatoire, Yûichirô se confronte aux Hiiragi, mais il ne perd ni de vue ses valeurs d’attachement à la famille, ni son nouvel objectif : sauver Mikael qui a survécu, bien qu’il soit désormais un buveur de sang…

Ce volume entame ce que certains ont d’ores et déjà pu découvrir à travers la seconde saison de l’anime. C’est donc un nouvel arc qui s’ouvre, ce qui suit une certaine logique étant donné le nombre de révélations et de mystères apporté par l’opus précédent qui donnait plus de précisions sur le titre de la série, le fameux « Séraphin de la fin ». Pourtant, les réponses ne sont pas prévues pour de suite bien qu’à travers la rencontre entre le héros et la famille Hiiragi, quelques réponses commencent à être données par rapport au pouvoir qui sommeille en Yûichirô.

Clairement, nous avons affaire à un tome de transition qui introduit doucement, mais sûrement le second arc de la saga. Tout ici n’est que mis en place, remise sur le tapis de certains sujets et préparation en vue des prochaines batailles, dans le but de rendre l’escouade Shinoa plus puissante. La famille Hiiragi entre ainsi en scène et apporte déjà son lot de questionnements, le lecteur devine alors que nombre de machinations au cœur de l’histoire ne sont pas étrangères à la lignée qui apparaît davantage comme un ennemi qu’un allié à l’heure actuelle. Pour les informations qu’elle soulève, la première moitié du tome n’est donc pas inintéressante, on est même pris de curiosité sur les directions que peut prendre le scénario encore assez flou.

L’intrigue revient aussi à des choses plus classiques pour un shônen d’action, à savoir l’inévitable phase d’entraînement. Si c’est peu surprenant tant on y a droit dans chaque série du genre, l’idée est légitime dans le cas de Seraph of the End qui a confié à ses héros de puissantes armes un peu trop facilement, chose dont même les personnages sont conscients au sein de l’œuvre. On ne boude pas vraiment son plaisir puisque l’entraînement est aussi un moyen de développer l’univers de la série et des fameux démons hébergés dans les armes qui, eux aussi, sont entourés par bien des mystères. Gageons que c’est aussi la patte graphique que Yamato Yamamoto démontre sur la matérialisation des armes qui est des plus plaisantes et pourrait alors aboutir à des affrontements bien menés sur le plan visuel, du moins quand les hostilités reprendront.

Les débuts de la série manquaient cruellement d'identité, mais Seraph of the End a décollé et constitue maintenant un divertissement de bonne facture qui intrigue par les mystères de son scénario, tout en décortiquant un univers pour le moment bien mené. Reste une certaine mièvrerie dans le discours global du protagoniste, Yûichirô, mais la lecture est des plus plaisantes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs