Seraph of the End Vol.16 : Critiques

Les équipes de Yû et de Glenn, accompagnées par le vampire Crawley, s'associent pour porter secours à Ferid et à Kululu, subissant le supplice du soleil par Ky Luck, le cinquièmé géniteur. La bataille semble perdue d'avance, aussi c'est par la tactique que le groupe doit espérer l'emporter. A côté, Yû est toujours soumis au risque de se changer en démon...

Une nouvelle bataille a lieu dans ce seizième volume, l'adversaire étant particulièrement retort. Aussi cynique que Ferid, le cinquième géniteur Ky Lock impose une sacrée adversité, de quoi mener à un affrontement intense et soumis à une belle part de rebondissement. L'enjeu de la bataille étant le sort de Ferid et de Kululu, il a de quoi tenir en haleine tant la suite semble dépendre de leur survie. Mais il faut adversaire que le combat, aussi sympathique soit-il, ne représente que peu de choses par rapport à l'intérêt qu'est le scénario de Seraph of the End, complexe et apte à nous perdre au fil de ses révélations.

Car si diverses clés nous ont été données, notamment en ce qui concerne la réelle identité d'Ashuramaru ou le nom du réel instigateur des différents événements, il manque encore bien des connexions pour relier les pièces du puzzle. C'est en ce sens que chaque segment du manga est attendu, le lecteur demandant à y voir plus clair. Et parce que Takaya Kagami semble savoir où il va dans son écriture, on reste tentés de lui faire confiance.

Les quelques réponses amenées par ce volume ont de quoi satisfaire tant elles gomment ce qu'on pouvait juger comme des incohérences. C'est surtout du passé de Yû dont il est question, le garçon ayant été un sujet d'expérience bien que rien ne permettait d'affirmer ceci par sa mémoire qui n'était que celle d'un orphelin ordinaire. Cet aspect du récit est donc rendu plus pertinent, tout en soulevant de nouveau l'immense mystère que constitue le Séraphin de la Fin. Dans une dernière partie de volume, c'est de nouveau cette patte du récit dont il est question, mais cette fois du point de vue de Glenn dont la volonté est de redonner vie à l'humanité, après avoir causé le déclin de celle-ci. La trame de Seraph of the End a donc de quoi nous tenir en haleine, chaque volume nous en disant à la fois trop et trop peu. Clairement, une lecture continu du manga semble être la meilleure expérience possible pour mieux appréhender l'immense casse-tête qu'est le scénario du manga.

A noter que le récit principal s'achève assez tôt dans cet ouvrage, laissant place à un chapitre hors-série se déroulant peu après que les membres de l'escouade Shinoa aient pactisé avec leurs démons. Une petite aventure somme toute sympathique mais qui n'apport finalement pas grand chose à la trame principale. De là à dire qu'on aurait préféré un épisode supplémentaire de celle-ci, il n'y a qu'un pas.