Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 13 Décembre 2016
Séki, maître dans l'art de tuer le temps, n'en finit jamais de trouver de nouveaux moyens de s'amuser en cours... et d'embarquer sa voisine de classe Rumi Yokoi dans ses délires et expériences ! Créer un bon pour un massage, donner naissance un petit bonhomme victime d'exclusion à cause de sa différence physique, se réapproprier les pièce du shôgi et du go pour mettre en scène une terrible bataille, ne sont que quelques exemples de ce dont il sera capable dans ce huitième volume, qui parvient à nouveau à renouveler efficacement les situations.
Dans le lot des nouvelles frasques de Séki, certaines se dégagent un peu plus du lot. Le chapitre où Séki s'amuse avec des images mentales montre mieux que jamais à quel point cette chère Rumi se laisse de plus en plus entraîner dans les délires de son voisin, si bien qu'elle n'a parfois rien à lui envier en termes d'imagination ! Et d'autres exemples de son implication toujours plus forte vis-à-vis de son voisin de classe ne manquent pas, comme quand elle essaie d'influer sur le déroulement de ses jeux, ou qu'elle pousse Séki a s'interroger sur la façon dont il pourrait camoufler certains jeux si jamais le prof s'approche de lui. Dans son genre, le chapitre où Séki reprend un plateau de jeu de société pour en faire une course-poursuite dans un monde désertique façon Mad Max s'avère particulièrement fun !
Le charme de ce volume vient aussi de l'utilisation de ses figures secondaires. Gôto revient en grande forme pendant un chapitre où elle se fait à nouveau des idées, tandis que l'occasion nous est donnée d'entrevoir (très) brièvement le si sérieux Maeda sous un autre jour. Difficile, également, de ne pas apprécier le retour en grande forum de la petite Jun, ou encore le rôle un peu plus présent de certains enseignants à commencer par la prof de musique dotée d'une ouïe... surhumaine !
C'est donc un tome de très bonne facture que nous offre Takuma Morishige, à condition bien sûr d'adhérer au concept du manga. Sans changer de recette, la série se renouvelle encore, et exploite ici très bien ses personnages.
Dans le lot des nouvelles frasques de Séki, certaines se dégagent un peu plus du lot. Le chapitre où Séki s'amuse avec des images mentales montre mieux que jamais à quel point cette chère Rumi se laisse de plus en plus entraîner dans les délires de son voisin, si bien qu'elle n'a parfois rien à lui envier en termes d'imagination ! Et d'autres exemples de son implication toujours plus forte vis-à-vis de son voisin de classe ne manquent pas, comme quand elle essaie d'influer sur le déroulement de ses jeux, ou qu'elle pousse Séki a s'interroger sur la façon dont il pourrait camoufler certains jeux si jamais le prof s'approche de lui. Dans son genre, le chapitre où Séki reprend un plateau de jeu de société pour en faire une course-poursuite dans un monde désertique façon Mad Max s'avère particulièrement fun !
Le charme de ce volume vient aussi de l'utilisation de ses figures secondaires. Gôto revient en grande forme pendant un chapitre où elle se fait à nouveau des idées, tandis que l'occasion nous est donnée d'entrevoir (très) brièvement le si sérieux Maeda sous un autre jour. Difficile, également, de ne pas apprécier le retour en grande forum de la petite Jun, ou encore le rôle un peu plus présent de certains enseignants à commencer par la prof de musique dotée d'une ouïe... surhumaine !
C'est donc un tome de très bonne facture que nous offre Takuma Morishige, à condition bien sûr d'adhérer au concept du manga. Sans changer de recette, la série se renouvelle encore, et exploite ici très bien ses personnages.
07/12/2017 