Séki, mon voisin de classe Vol.6 : Critiques

S'imaginer en vacances d'été en plein hiver, faire d'un vieil automate un parfait garçon de café, créer un voleur capable de chaparder des choses de personnages historiques jusqu'à recréer l'Histoire, se faire des soins de santé, devenir un chirurgien véreux pour peluches, fabrique des avions à sa manière... Une nouvelle fois, Séki ne manque pas d'imagination, et c'est cette chère Rumi qui se laisse encore et toujours emporter !

Concrètement, il faut avouer que certains chapitres, comme celui sur les soins de santé, sont moins inspirés, ce qui est assez inhérent au genre du gag-manga. Pour autant, l'oeuvre de Takuma Morishige ne connaît que peu de moments de faiblesse, car le mangaka parvient encore à renouveler les choses, que ce soit en exploitant divers lieux (comme pendant le cours de cuisine) ainsi que les personnages secondaires (Maeda, Gotô, Uzawa... toutefois plus calmes cette fois), ou en variant parfois légèrement son schéma, par exemple pendant un chapitre où Séki est absent (ce qui ne l'empêche pas quand même de torturer la concentration de Rumi !), ou un autre ou l'adorable Jun se retrouve en classe !

Certains chapitres nous donneraient presque des idées, tandis que d'autres sont bien sûr irréalisables pour qui n'est pas, comme Séki, un véritable maître dans l'art de trafiquer son bureau ou de réécrire l'Histoire pour s'amuser.
Dans tous les cas, c'est Rumi qui régale par la variété de ses réactions : face à son voisin de classe, elle s'énerve, observe, admire, imagine, apprend, l'entourloupe, le freine, le stimule dans ses jeux (comme avec les avions), voire part dans des trips qui vont encore plus loin que ceux de Séki (débattre du sens de la justice à partir d'une peluche, faut le faire). Si bien qu'après 6 tomes, on n'a toujours pas l'occasion de se lasser.