Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 31 Octobre 2018
Tenji a dévoilé toute la vérité à Itsuki concernant le décès de Mademoiselle Yûki, accident qu'il a fait passer pour un meurtre commis par ses soins dans l'unique but de protéger son seul refuge, Asahi. Maintenant qu'Itsuki connaît la vérité sur la disparition de sa soeur, et que son désir de vengeance s'est estompé, il choisit de s'allier à l'Ange afin de continuer de protéger la lycéenne. Mais certains événements se précipitent. Tandis qu'au lycée le talent artistique de Tenji éclate si bien qu'on lui propose de participer à un concours, de son côté le journaliste Yamamoto poursuit ses investigations au risque de rendre publiques des choses qui bouleverseraient la vie de nos héros et ce qu'ils cherchaient à préserver...
L'heure est venue pour la série de Shiki Kawabata de tirer sa révérence avec un dernier volume intéressant, mais aussi un peu facile et frustrant.
Intéressant, car la mangaka a le mérite de jouer à la fois sur les différents axes qu'elle a mis en place afin d'apporter à chacun d'eux une conclusion: la petite rivalité amoureuse entre l'Ange et Itsuki bien qu'ils souhaitent tous deux protéger Asahi de ses propres souvenirs, lesdits souvenirs qui reviennent dangereusement à la mémoire de l'adolescente, le rôle de certains visages secondaires comme la mère de Sena, celle (odieuse) de Tenji, ou Yamamoto... Avec, au bout du compte, des réflexions assez intéressantes sur le désir de protéger ce en quoi on tient et sur la volonté de simplement trouver un endroit où l'on est bien.
Un peu facile et frustrant, car concrètement tout s'huile un peu trop bien et va vite. Certes l'autrice n'oublie aucun de ses principaux axes et de ses personnages, mais les choses s'écoulent de façon un peu lisse avec des événements qui arrivent les uns après les autres sans rentrer dans les détails. On pense notamment au retour de la mère de l'Ange, à la percée de ce dernier dans la peinture qui est expéditive, ou aux manigances vers la fin du tome d'une autre journaliste peu scrupuleuse. En revanche, on appréciera beaucoup que Kawabata n'en fasse pas trop sur la petite rivalité amoureuse, qui s'estompe vite et de manière naturelle, Asahi ayant déjà fait son choix depuis longtemps au fond d'elle, et son prétendant éconduit (on va éviter quand même de dire lequel) n'étant heureusement pas du tout du genre à jouer les égoïstes.
L'heure est venue pour la série de Shiki Kawabata de tirer sa révérence avec un dernier volume intéressant, mais aussi un peu facile et frustrant.
Intéressant, car la mangaka a le mérite de jouer à la fois sur les différents axes qu'elle a mis en place afin d'apporter à chacun d'eux une conclusion: la petite rivalité amoureuse entre l'Ange et Itsuki bien qu'ils souhaitent tous deux protéger Asahi de ses propres souvenirs, lesdits souvenirs qui reviennent dangereusement à la mémoire de l'adolescente, le rôle de certains visages secondaires comme la mère de Sena, celle (odieuse) de Tenji, ou Yamamoto... Avec, au bout du compte, des réflexions assez intéressantes sur le désir de protéger ce en quoi on tient et sur la volonté de simplement trouver un endroit où l'on est bien.
Un peu facile et frustrant, car concrètement tout s'huile un peu trop bien et va vite. Certes l'autrice n'oublie aucun de ses principaux axes et de ses personnages, mais les choses s'écoulent de façon un peu lisse avec des événements qui arrivent les uns après les autres sans rentrer dans les détails. On pense notamment au retour de la mère de l'Ange, à la percée de ce dernier dans la peinture qui est expéditive, ou aux manigances vers la fin du tome d'une autre journaliste peu scrupuleuse. En revanche, on appréciera beaucoup que Kawabata n'en fasse pas trop sur la petite rivalité amoureuse, qui s'estompe vite et de manière naturelle, Asahi ayant déjà fait son choix depuis longtemps au fond d'elle, et son prétendant éconduit (on va éviter quand même de dire lequel) n'étant heureusement pas du tout du genre à jouer les égoïstes.
Ajoutons à cela des toutes dernières pages très, très rapides, et l'on obtient une conclusion qui certes peut frustrer un peu, mais dans laquelle l'essentiel est tout de même bien passé, surtout concernant l'Ange, ses désirs et son lien avec Asahi. Dans l'ensemble, Le Secret de l'Ange est une courte oeuvre perfectible, mais également pleine de charme dans ses sujets, son mélange de genres et son atmosphère.
25/10/2018 