Satan 666 Vol.2 - Actualité manga

Satan 666 Vol.2 : Critiques

666 Satan

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Juin 2008

Un tome qui souffre toujours de quelques défauts, mais qui se révèle déjà bien plus prenant (et donc plus convaincant) que son prédécesseur !
J’ai vraiment eu l’impression, en lisant ce second volume, que Seiji Kishimoto prenait de plus en plus d’assurance (graphiquement et scénaristiquement) et de plaisir à développer son intrigue.
Ce tome voit apparaître une multitude de nouveaux personnages assez intéressants. Leur chef de file est Cross, un haut dirigeant de Stéa (sorte de gouvernement du monde), dont la puissance contraste énormément à son apparence gamine. D’entrée de jeu, ce personnage nous séduit par son chara-design et son attitude très charismatique.
On peut aussi noter l’apparition de Wise en fin de volume, un O.P.T dont son espièglerie n’a d’égal que sa puissance, et Ball, un jeune adolescent qui se révèlera plus qu’important par la suite.
Cet opus permet parallèlement un approfondissement de l’univers dans lequel évoluent Jio et Ruby, qui se révèle ma foi très fouillé. Nous avons en effet droit à de plus amples explications sur la nature des O.Parts et des O.P.Ts (même si le tout reste encore très opaque), et découvrons de nouveaux endroits comme la ville d’Entotsu, au concept très original. Kishimoto a, sur ce point, une inventivité qui force l’admiration.
Et enfin, une grosse partie du tome, entre un tiers et la moitié, est consacrée au passé de Jio (inspiré de la légende de Romulus et Rémus ?), ce qui nouspermet de faire connaissance avec son « maître » et de comprendre les tristes évènements qui l’ont amenés à la philosophie de vie qu’il mène.
Toutefois, je reste assez perplexe quant au déroulement de l’action. Cela va bien trop rapidement à mon goût, et les révélations sur le passé de Jio son trop précoces. Elles auraient en effet pu être bien mieux amenées quelques tomes plus tard, où elles auraient eu un effet grandiose. De même que tout s’enchaîne un peu trop vite, sans réelles transitions entre les différents arcs. Bref, Seiji Kishimoto n’est pas Urasawa …
Mais le rendu global reste tout de même bien au dessus du premier tome.




Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Crack
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs