Sanctuary Vol.9 : Critiques

Le secrétaire général du PLD, Isaoka, a découvert le lien unissant Asami et Hojo. Il décide donc de les réunir pour leur proposer un marché : laisser le pouvoir à Asami dans dix ans, et en cas d'acceptation, le lien unissant Asami et Hojo à la mafia ne serait pas révélé. Les deux hommes refusent l'offre : la construction du sanctuaire prendra le temps qu'il faudra mais doit se faire librement. Alors qu'il devrait être satisfait, Isaoka continue de se méfier. Surtout, il semble flancher dans son raisonnement, ayant l'impression de retarder l'ascension d'hommes qui ont des choses à apporter au pays.

Asami confirme donc ses liens avec la mafia et ses collègues envisagent une dissolution de l'Assemblée nationale. C'est alors que Hojo se porte candida ! Du jamais-vu, un yakuza candidat aux élections législatives ! Son plan doit évoluer face à la mise en danger de la carrière d'Asami : il décide de dissoudre les mafias pour en faire des sociétés par capitaux !

Contrairement au tome précédent, c'est du point de vue de Hojo que les choses avancent. Le suspense fonctionne, même si les situations ne sont pas toujours très crédibles (la dissolution des mafias pour en faire des sociétés cotées en Bourse... pourquoi pas ?).

Enfin, les auteurs ne peuvent s'empêcher de distiller leur dose de violence et de sexe : Tokai fait encore des siennes, la commissaire adjointe ne sert à rien tant elle semble envoûtée par Hojo, Asami va de nouveau rencontrer son amie étudiante (au passage, les quelques pages montrant celle-ci en train de pratiquer le yoga nu ne nous font pas davantage apprécier le trait d'Ikegami).

Plutôt efficace, mais guère crédible et énervant par sa violence gratuite, ce tome se contente de faire le minimum.