Sanctuary Vol.8 : Critiques

Hojo piétine. Confronté au clan Sanno, il ne parvient pas à faire du nouveau dirigeant son allié. Hojo est désormais contraint de passer lui-même à l'action. Asami pensait pouvoir faire tomber le secrétaire général du PLD, Isaoka. Mais ce dernier se fait innocenter des accusations de détournements de fonds en faisant chanter le principal témoin.

Tandis que le scénario avance considérablement du côté d'Asami, Hojo bloque dans ses relations avec l'un des plus puissants clans du Japon. Asami est obligé d'abandonner son idée de dissidence envers le PLD : pour changer les choses et faire face à Isaoka, il change de tactique et opte pour... une adhésion de son mouvement au PLD. Toutefois, Isaoka découvre le secret unissant Asami à Hojo, et par conséquent que Hojo est lié au milieu des yakuzas.

Les revirements de situation sont plus efficaces qu'à l'accoutumée et le manga montre bien une partie de la vie politique japonaise, basée sur la démission du Premier Ministre à chaque nouveau scandale et sur les influences multiples. Mais le manga tire en longueur du côté de Hojo et les répliques toujours plus malsaines illustrant l'idéologie des conservateurs nippons sont toujours présentes. Citations : « Un homme politique doit être un colosse, seuls des politicards de petite envergure se rendent servilement devant le juge » ou encore « Moi, je gonflerai la poitrine et je dirai au peuple : que les pauvres bouffent du pain noir, démenez-vous si vous voulez bouffer de la brioche ».

Ajoutons à cela les habituels pics de misogynie : les hommes de pouvoir sont entourés par de belles jeunes femmes, le vieil Isaoka remis d'aplomb par sa victoire politique enchaîne les relations, Asami entretient une relation apaisante pour lui avec une étudiante...

Dans la lignée des précédents : intéressant mais toujours beaucoup de réflexions écoeurantes.