Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 13 Février 2013
Tandis que la commissaire adjointe a découvert le secret de Asami et Hojo, Asami convainc les jeunes députés du PLD de former une coalition en vue des prochaines élections. Mais Tokai quitte Hojo et Asami a bien du mal à percer en politique.
Le scénario avance enfin et le tome se termine sur une annonce importante, montrant tout le talent tactique de Hojo et les risques pris. Toutefois, le manga propose toujours des dialogues servant à mettre en avant l'idéologie nauséabonde des auteurs : Tokai passe son temps à violer des femmes (aussi bien la commissaire adjointe que des prostituées) et fait office de faire valoir pour des répliques détestables extrêmement nombreuses. Pour vous donner une idée de ce à quoi il faut vous attendre : « Le moyen le plus rapide de faire changer d'avis une fille, c'est de lui enfiler une bosse grosse b*** » ou encore « Alors, on faisait la fière tout à l'heure ! Comment tu m'appelais ? Le jaune, le jap' ? Et maintenant ? Vous nous traitez toujours comme de la merde. Tu aimes mon canon asiatique ? ».
En plus de cela, le mélange des situations n'est guère approprié : tantôt le génocide cambodgien est évoqué avec gravité (au moins, les auteurs ne ratent pas tout), tantôt Hojo base sa conquête sur des idées simplistes (« c'est manger ou être mangé »).
Niveau graphismes, les ressemblances entre personnages gêne également.
Bref, si Sanctuary montre bien une certaine partie des idées nippones (celles des conservateurs tout du moins) et la violence de la mafia, cela ne justifie pas autant de raccourcis et de facilités servis comme prétextes à un scénario soi-disant solide.
Le scénario avance enfin et le tome se termine sur une annonce importante, montrant tout le talent tactique de Hojo et les risques pris. Toutefois, le manga propose toujours des dialogues servant à mettre en avant l'idéologie nauséabonde des auteurs : Tokai passe son temps à violer des femmes (aussi bien la commissaire adjointe que des prostituées) et fait office de faire valoir pour des répliques détestables extrêmement nombreuses. Pour vous donner une idée de ce à quoi il faut vous attendre : « Le moyen le plus rapide de faire changer d'avis une fille, c'est de lui enfiler une bosse grosse b*** » ou encore « Alors, on faisait la fière tout à l'heure ! Comment tu m'appelais ? Le jaune, le jap' ? Et maintenant ? Vous nous traitez toujours comme de la merde. Tu aimes mon canon asiatique ? ».
En plus de cela, le mélange des situations n'est guère approprié : tantôt le génocide cambodgien est évoqué avec gravité (au moins, les auteurs ne ratent pas tout), tantôt Hojo base sa conquête sur des idées simplistes (« c'est manger ou être mangé »).
Niveau graphismes, les ressemblances entre personnages gêne également.
Bref, si Sanctuary montre bien une certaine partie des idées nippones (celles des conservateurs tout du moins) et la violence de la mafia, cela ne justifie pas autant de raccourcis et de facilités servis comme prétextes à un scénario soi-disant solide.
23/08/2023 