Sanctuary Vol.12 - Actualité manga
Sanctuary Vol.12 - Manga

Sanctuary Vol.12 : Critiques

Sanctuary

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Juillet 2010

Et voici le dernier tome de cette série, à l'idée de départ excellente (changer un pays) mais gâchée par des situations marquées par la misogynie, la violence, le jeunisme voire le racisme. Ce dernier tome change-t-il les choses ? Plus ou moins... Sanctuary, après s'être de nombreuses fois égarer, se termine sur une note plus sage. Les thèmes abordés sont moins équivoques, mais les derniers retournements sont peu efficaces. Quant aux sujets évoqués dans le manga, la réforme de la Constitution tient une place prépondérante. On sent bien la volonté de préserver la paix mais aussi le danger ressenti du fait des évolutions mondiales. De plus, l'instauration du suffrage universel direct et d'un modèle de chef d'Etat à l'occidentale est aussi beaucoup évoqué. Les personnages sont toujours peu crédibles : la vice-présidente des Etats-Unis, miss Bisset, continue d'avoir une influence et Tokai fidèle à lui-même (violent et lunatique) fait illusion en cherchant une dernière fois à poser problème à Hojo. Mais la loyauté l'emporte toujours dans Sanctuary et on n'a aucun doute quant à l'issue des débats...

Il est intéressant de voir que sur les deux personnages, présentés comme des demi-dieux, l'un finit par flancher. Cela ramène un peu de réalisme et ce contraste avec tous les autres tomes est plaisant. Hojo quant à lui ne se sent plus dans la puissance en se débarrassant à la fois de l'épineux problème de la Russie tout en se permettant de conseiller les chefs de Hong Kong.

Sanctuary se termine sur de la sensibilité, notion complètement absente depuis le début de la série : un bon point, trop tardif hélas ! Notons cependant une dernière phrase concluant le manga : « 50 ans ont passé depuis la guerre. Dans 5 ans, le Japon et le monde entreront dans le 21° siècle ». D'où l'on se demande, comme lors des onze volumes précédents, si le but des auteurs était réellement de raconter une histoire, ou s'ils étaient trop obnubilés par cette question légitime, profitant d'un manga pour faire passer des messages déplacés voire dangereux, et en tous cas trop personnels.

Dommage.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs