Sanctuary Vol.11 - Actualité manga
Sanctuary Vol.11 - Manga

Sanctuary Vol.11 : Critiques

Sanctuary

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 01 Juillet 2010

Le soutien du président des Etats-Unis à Asami porte ses fruits mais s'avère insuffisant. De plus, un incident entre Tokai et son ancien élève Segawa empêche toute mobilisation massive, la population ne se déplaçant pas pour des candidats ayant des liens avec une mafia prête à les blesser en pleine rue. Monsieur Chijima, vieil homme savant et ancien ami du secrétaire général Isaoka, conseille alors à Hojo de s'intéresser à Sorokov, chef de mafia russe. Celui-ci pourrait faire basculer la campagne électorale à Hokkaido au profit de Hojo et Asami. Le temps presse, d'autant plus que cette campagne sera la dernière d'Asami, malade... Hojo le devine malgré le silence de son ami. C'est finalement Segawa, yakuza, qui va faire basculer le scrutin, en faisant une déclaration publique après s'être fait tirer dessus.

C'est à des retournements incessants que l'on a affaire dans ce tome. Des retournements fisant avancer les choses ou consacrant un retour en arrière : tantôt Asami gagne les élections et fonde un nouveau parti (« le nouveau Japon »), tantôt il veut s'unir au PSD (parti de centre-droit), tantôt il finit par s'unir au PLD (parti de droite) pour former une gigantesque coalition conservatrice mais aussi contraindre Isaoka à démissionner. Bref, Hojo et Asami acceptent l'appareil des partis et le système corrompu qu'ils combattent depuis le début au moment-même où ils pourraient décider librement de leur avenir, puisque constituant la seconde force politique devant le PSD et derrière le PLD. On pourrait penser qu'ils se jouent de ce système pour mieux parvenir à leurs fins, mais même pas, puisque jamais leur mouvement ne semble être totalement indépendant. Vraiment pas logique !

Des dialogues toujours malvenus sont présents : « c'est toujours la plus haute élite qui défend le plus ardemment l'ambition des grands pays », « repenser le Japon pour les 10 ans... non pour les 100 ans à venir »... Mais bien sûr !

Des défections multiples, des alliances incongrues, des personnages peu crédibles, des situations ridicules : ce tome se situe dans la lignée des précédents. L'appareil des partis semble beaucoup plus important que les idées alors même que les auteurs semblaient vouloir montrer le contraire.

Seule onde positive : on apprend les origines de la maladie d'Asami, liées au génocide cambodgien... et étant donné que ce sujet est évoqué avec sérieux et gravité (c'est la seule réussite des auteurs), on apprécie. Mais il est tant que cela se termine.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs