Samidare - Lucifer and the biscuit hammer Vol.8 : Critiques

L’heure approche, il ne reste que deux marionnettes de boue à terrasser avant que Biscuit Hammer ne s’abatte sur la Terre. De plus, l’avant-dernière a prouvé aux chevaliers qu’elle était véritablement coriace. Mais… et si les règles avaient changées ?

Tout doucement, Mizukami poursuit son intrigue afin de mener le lecteur vers la conclusion de cette série si atypique. Le combat conte la onzième marionnette occupe tout le tome, et comme d’habitude, les séquences de combat sont entrecoupées par l’entrainement et les dialogues entre les chevaliers. Autant d’occasions de mettre en valeur leur étrange personnalité.

Ce coup-ci, pas vraiment de moment épique, pas de grande évolution dans la psychologie des personnages. On pourrait même regretter que la onzième marionnette n’ait pas été plus développée, ou du moins plus originalement, étant donné qu’elle dispose d’une personnalité contrairement au reste de ses congénères. On pourrait aussi regretter les retrouvailles temporaires entre Yûhi et un personnage important, clairement pas marquantes. Mais pourtant, Samidare continue d’être un manga plaisant et unique, parce que l’auteur conserve sa façon de mettre en scène des personnages aussi étranges. Certaines petites mises au point entre les protagonistes, notamment entre Yûhi et son grand-père et entre Yûhi et Yayoi, montrent que Mizukami conserve un rythme de croisière et nous prépare sûrement à deux derniers tomes flamboyants.

D’ailleurs, il reste un personnage qui n’a pas dévoilé tout son potentiel : Taiyô Akane ne sait pas encore clairement à qui il va se rallier. Peut-être est-il la clé du manga, le personnage qui va le plus nous surprendre.

Avec ce huitième volume, Samidare reste un divertissement de qualité qui pose l’intrigue pour mieux nous préparer à la suite. Deux tomes encore avant qu’Animus ne montre ce qu’il a réellement dans le ventre.