Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Février 2009

« Les détours ne sont pas inutiles. Car le reste du voyage sera encore long. »


La capacité indéniable des héros de Saiyuki a attirer le malheur sur eux ne surprend plus, c’est donc sans étonnement que l’on découvre le risque de mort qui pèse cette fois ci sur les têtes de Goku et Hakkai. Première nouveauté, Sanzo n’est pas à l’article de la mort. Deuxième nouveauté, c’est Gojyo qui se retrouve au premier plan de la série. Ce baratineur et sa frime amènent donc un gamin muni d’une étrange gourde dans le voyage des quatre compères. C’est avec cet artefact que commence une nouvelle aventure, celle de libérer les esprits de deux d’entre eux, ce qui débouchera sur d’étonnantes révélations à propos d’un « Dieu » mystérieux. Enfin, la chute du volume apportera plus d’une inquiétude …

Certes, on peut penser que mêmes les amateurs de ce manga se répètent, mais encore une fois, Saiyuki ne fait absolument pas progresser la quête principale. Aucune apparition du clan ennemi dans ce volume, et pourtant … Pourtant ce septième tome développe admirablement les relations entre les personnages. Car si les duos Goku / Sanzo et Hakkai / Gojyo ont eut leur moment de gloire, jamais encore l’on avait eu droit à un face à face entre le bonze sadique et le kappa pervers. Cela permet de renouveler l’humour qui fait la force du manga, ce que la mangaka s’empresse de faire avec application, mais surtout brio. Décidemment, on a du mal à se lasser des personnalités des quatre compagnons, même si le titre a eut tout le loisir de nous les détailler depuis sept tomes presque vides d’intrigue. L’ennui est donc loin d’être au rendez vous, tout comme la prétention de la série. Cette dernière devient incontournable dans l’univers du shojo comme celui du shonen, avec sa capacité à flirter sur les deux mondes. Et malgré les répétitions, de nombreuses nouveautés viennent s’ajouter à la lecture d’une série qui suit son petit bout de chemin. Et rien que pour cela, on ne peut que trépigner à l’idée de lire la suite. Dommage que Panini persévère dans un travail tout juste correct, à travers certaines pages pixellisées et le prix, qui ne vaut pas ce que l’édition nous propose. Cependant, même à ce niveau, on note une amélioration satisfaisante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
18 20
Note de la rédaction