Saiyuki Reload Vol.8 - Actualité manga

Saiyuki Reload Vol.8 : Critiques

Saiyuki reload

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Septembre 2010

Aaaaaaah, Saiyuki Reload huit. Dans le mangasin, il faut admirer l’instant où l’on se dit que ça y est, on l’a. Il est là, dans nos mains. Ce n’est ni un rêve ni un leurre, c’est bien LE Saiyuki Reaload huit que l’on attendait depuis … longtemps. Mais trêve de plaisanterie. Après le premier plaisir passé d’admirer la couverture enfin réelle, il faut se résoudre à le lire. Et c’est, évidemment, une petite déception. Après tant d’attente(s), il ne pouvait pas en être autrement. On reprend donc où l’on s’était arrêté. J’entends des petites voix qui me demandent où nous en étions restés … Sanzo est expatrié dans un village prospère, en compagnie d’Hazel et Gato, après avoir abandonné ses compagnons blessés qui se réfugient dans un village uniquement peuplé de yokais … à peu de distance de leur ancien ami. Des deux côtés, humains et yokais, les mentalités progressent et les raisons d’y croire aussi. Gojyo, Hakkai et Goku se font à leur petite vie désormais tranquille, bien qu’elle ne le reste pas longtemps. Cette expérience va les obliger à réfléchir sur leurs valeurs et leurs visions de ce nouveau monde, qui change constamment. Sanzo, quant à lui, n’a plus qu’une idée en tête : savoir qui rencarde Hazel, ou plutôt comment le contacter.

Bref, tout ce petit monde progresse bien. Notamment Goku, qui avait déjà eu droit à une focalisation importante dans le précédent tome, et qui là encore reprend le devant de la scène. Il y a même une scène incroyable et ô combien surprenante dans le manga, qui ne nous avais pas habitué à cela. Étrange, pas forcément dans le bon sens du terme. En tout cas, il serait bon que Minekura n’oublie pas que d’autres personnages existent, comme Gojyo qui est quelque peu délaissé ces derniers temps. De plus, on fait beaucoup de bruit pour rien puisqu’au final, entre la fin du tome 7 et celle du tome 8, il ne s’est pas passé grand-chose … Certes, les mentalités ont évolué et les personnages reprennent un peu de leur classe légendaire mais … Le récit stagne, et ça se sent. Le groupe est séparé, et ça se sent. Sanzo manque, et ça se sent. Bref, au-delà des espoirs que l’on fondait au fur et à mesure de l’attente, ce huitième opus est réellement décevant, loin d’exploiter tout ce qu’il y aurait pu avoir à faire. Restent deux tomes pour conclure agréablement cette deuxième série sur Saiyuki, en espérant que Sanzo et Hazel ne soient plus autant relégués au second plan, tout comme Gojyo. Reprenez du poil de la bête, un peu de classe, et on repart ! Enfin, un jour peut être. Un petit mot sur l’édition qui, si elle s’est légèrement améliorée (traduction, pages plu souples que les morceaux de cartons des précédents …), reste égale à elle-même, notamment sur le manque de communication, et le délai d’attente.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs