Saiyuki Reload Vol.5 - Actualité manga

Saiyuki Reload Vol.5 : Critiques

Saiyuki reload

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Juin 2009

Devant la violence des villageois ressuscités à l’égard de la petite troupe, celle-ci se voit dans l’obligation de quitter précipitamment l'auberge sans riposter devant des humains, même un peu diminués. Il n’y a que Sanzo pour ne pas s’embarrasser de tant de précautions. Une fois tirés d'affaire, les revoilà obligés de camper dans la nature, pour le plus grand déplaisir de tout le monde. Finalement, après quelques yokais à éclater en bonne et due forme, Sanzo et sa bande sont invités à déjeuner par un évêque des plus hautains. Ses réflexions faussement naïves ont un effet radical sur l’ego surdimensionné de la troupe, et ceux-ci s’engagent moralement dans une course au pouvoir, tels des gamins prêts à tout pour s’affirmer. C’est un comportement tout à fait puéril, mais terriblement réaliste lorsque l’on connait les principaux concernés. A la fois alliés et rivaux, l’attitude d’Hazel et de la bande à Sanzo régira tout le tome, apportant une bonne dose d’humour et d’intérêt. Encore un tome qui n’avance pas, mais on a l’habitude … Et puis on ne tombe plus dans le schéma des quatre compères qui suivent différents groupes, battent quelques yokais et font des grands sourires. Ici on a un peu plus de compétition, un peu d’orgueil inhabituel et une opposition intéressante des points de vue.

C’est en allant récupérer les filles d’un village, enlevées par un groupe de yokais que tout commence. Sanzo semble déterminé à ne pas se laisser faire par Hazel, les deux hommes entretenant une relation mêlée de respect et de défiance. Finalement embarqués dans la délivrance des filles, alors qu’Hazel seul avait accepté cette responsabilité, Goku, Hakkai et Gojyo comprennent de moins en moins leur compagnon, qui les entraîne dans une affaire qui ne les concerne pas, avant de prendre le parti de la neutralité. Toute la fin du tome se concentre sur un gamin, yokai inoffensif. Hazel, entre une vie humaine et une vie yokai, et persuadé que l’une doit servir à rendre l’autre. Forcément, nos compères ne sont pas vraiment disposés à sacrifier une vie, quelle qu’elle soit. Le règlement de compte est diablement intéressant, étant donné qu’il oppose Hakkai, Gojyo et Goku à Hazel et son homme de main. Celui-ci se conclut sur un défi lancé ouvertement : quelle manière de faire réussira ? Quelle philosophie aura la meilleure application ? En somme, un cinquième tome qui conclut ce qui pourrait être la première partie de l'arc Even a worm, qui exploite un personnage qui a encore beaucoup a dire, et nous révèle une part de Sanzo que l’on ne comprend pas vraiment, qui devient plus distant et moins impliqué au contact de cet étrange évêque, qui connait d’ailleurs du beau monde …


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs