Saint Seiya - Episode G - Assassin Vol.8 : Critiques

Alors que la guerre opposant les gladiateurs fait rage, les chevaliers d'or, morts il y a plusieurs années, reviennent à la vie les uns après les autres! Et si la plupart prennent le parti du Shura du Capricorne, Aiolos du Sagittaire revient en tant que Pope Noir de l'Athéna obscur... 

Shura aura besoin de l'aide de tous ses compagnons, vivants ou morts... 

Plus la série avance et moins elle est cohérente! Alors effectivement l'auteur se fait plaisir en ramenant les Golds Saints les uns après les autres; il compense la frustration de pas pouvoir les utiliser dans une époque où ils sont morts...mais on ne sait toujours pas d'où ils viennent ni pourquoi ils sont là, si ce n'est le bon vouloir d'un auteur qui ne respecte pas du tout la série d'origine! 

Après Shura du Capricorne, Aiolia du Lion, Aiolos du Sagittaire et Masque de Mort du Cancer, voilà que rien que dans ce tome débarquent Aphrodite des Poissons, Milo du Scorpion et Shaka de la Vierge! Et on ne sait toujours pas pour quoi ils sont! Ils sont là c'est tout! Ils tombent tous comme des cheveux sur la soupe, semblent tous au courant de ce qui se passe comme si quelqu'un avait gentiment pris le temps de leur expliquer tous les événements qui se sont produits, comme s'ils possédaient tous une connaissance magique des événements... Mais le lecteur ne comprend toujours rien! 

Plus on avance et plus cela ressemble à un énorme fan service n'ayant d'autres raisons d'être que faire revenir tout le monde...on brode vite fait une intrigue digne des plus prometteurs scénaristes de 8 ans avec une Chaos Athéna et un Anti Pope...a-t-on déjà vu chose aussi ridicule et puérile que cela? 

Indépendamment de cela, que se passe-t-il dans ce tome? Et bien pas grand-chose! L'auteur prend tellement de temps à "présenter" ses personnages avec de grands discours, des allures de poseurs, qu'il n'a pas le temps de s'occuper de son scénario. Si ce n'est par le biais d'un gladiateur d'une puissance sans commune mesure... Et pour le coup il faut reconnaître que c'est clairement l'élément le plus intéressant de ce tome: un personnage que l'auteur a été cherché dans les légendes indiennes, changeant clairement avec les Japonaises et Européennes qui nous sont déjà beaucoup plus familières... 

Pour le reste c'est sans surprise... trop de blabla pénible à endurer, des pages illisibles, un style graphique purement dégueulasse... 

Pourquoi doit-on continuer à s'infliger cela? Pour ma part, je me sens piégé parce que c'est du Saint Seiya...je n'ai pas le choix...mais vous lecteurs si vous n'avez pas spécialement de passion pour Saint Seiya...comme dirait Gandalf: "Fuyez pauvres fous!"