Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 22 Mars 2021
Chronique 2 :
Sailor V, qui est aussi Princess Serenity, s'est révélée aux quatre autres guerrières de la lune. Les cinq combattantes sont désormais réunies, aussi Luna leur en apprend davantage sur l'origine de leurs pouvoirs, mais aussi sur la nature de leur ennemi, Dark Kingdom, mené par la sombre entité Queen Metallia. La recherche du cristal d'argent se fait alors plus pressante que jamais. Et tandis que la bataille redouble d'intensité, Usagi va en apprendre plus sur celle qu'elle était autrefois, ainsi que sur son lien ancestrale avec Mamoru Chiba...
Après un volume d'introduction assez dense, voilà que Sailor Moon nous propose déjà bon nombre de surprises. Naoko Takeuchi n'attend pas, maintenant qu'elle a planté les bases de son récit, puisqu'elle mène son groupe de cinq héroïnes au devant d'une âpre bataille contre l'ennemi, tout en n'hésitant pas à nous révéler l'identité de ces guerrières de la lune. Et à ce titre, l'univers s'étoffe de manière dense, et bien plus rapidement qu'on ne l'aurait pensé. Au fil du volume, les informations nous sont données avec une générosité folle et dévoilent un monde particulièrement riche qu'on pouvait difficilement soupçonner. Au-delà de ça, c'est le lien entre Usagi et Mamoru, ainsi que la véritable identité de l'héroïne, qui apportent une dimension shakespearienne simple, mais qui vient apporter une autre tonalité à l'aventure. Une facette que l'autrice prend plaisir à exploiter jusqu'au climax du tome, qui correspond aussi à une fin de premier arc. Tout devient alors très théâtral pour notre plus grand plaisir. L'émotion est volontairement démesurée, mais nous permet de croire à tout ce qui a été introduit. Aujourd'hui encore, et pour un nouveau lecteur, la formule fonctionne sans aucun mal. Elle permet même de séduire immédiatement, sans nous faire tergiverser indéfiniment.
Car la maîtrise du rythme est aussi l'un des points clés de cette suite. A travers des chapitres bien fournis, l'autrice enchaîne les péripéties, sur la Terre notamment mais pas que. En somme, ce deuxième opus nous fait voyager en dévoilant les autres facettes de l'univers. La lecture n'en n'est alors que plus dépaysante, tandis que le jonglage entre les cadres amène des ambiances bien présentes tandis que le climax de l'arc se dévoile peu à peu. Difficile de s'ennuyer en lisant Sailor Moon, bien au contraire. On est pris dans cette succession nerveuse d'aventures, en nous questionnant systématiquement sur la résolution des enjeux qui ne tarde jamais vraiment à arriver, sans que l'ensemble soit expédié pour autant.
Il fallait donc bien cet ensemble de deux premiers tomes pour découvrir tout ce que l’œuvre de Naoko Takeuchi avait dans le ventre. Si le tome précédent narrait une introduction très schématisée de ses personnages, elle savait titiller notre curiosité avec l'amorce de concepts. Cette suite développe cette intention en nous révélant l'ensemble des informations, permettant au récit de prendre une ampleur folle et de se doter d'une maestria narrative envoutante. N'oublions pas non pus l'esthétique de la mangaka et la finesse de son trait, tant d'éléments qui nous font adhérer à cette aventure mettant en jeu le sort de la Terre et de la Lune, un double univers qu'on espère voir prendre encore plus d'ampleur par la suite.
On notera que la trame, telle qu'elle nous a été présentée depuis le départ, semble achevée. Mais on le sait, Sailor Moon est loin d'avoir dit son dernier mot, aussi l'amorce du second arc a lieu dans cette fin d'opus et s'avère étonnante, tout en étant bien plus légère que l'ensemble du volume. Évidemment, on attendra la suite du récit avec une grande hâte, ne serait-ce pour découvrir de quelle manière le scénario parviendra à rebondir.
Chronique 1 :
Pour lutter contre Beryl et ses sbires du Dark Kingdom qui cherchent à s'emparer de l'énergie vitale des humains afin de ressusciter leur grande souveraine Queen Metallia, les collégiennes Usagi, Ami, Rei et Makoto sont respectivement devenues Sailor Moon, Sailor Mercury, Sailor Mars et Sailor Jupiter, et font face de leur mieux aux dangers en utilisant leurs pouvoirs ! La menace a déjà pu être enrayée plusieurs fois, chaque affrontement ayant permis à une nouvelle alliée d'apparaître auprès de Sailor Moon... Et au bout de leur nouveau combat, les jeunes guerrières ont eu la surprise de recevoir l'aide d'une cinquième combattante: l'énigmatique Sailor V, idole d'Usagi notamment via son jeu vidéo, et qui se présente comme étant Princess Serenity, l'héritière du Royaume de la Lune... mais cette jeune fille est-elle bien celle qu'elle prétend être, ou cache-t-elle quelque chose ? Dans tous les cas, cette aide supplémentaire ne sera assurément pas de trop pour combattre des menaces qui, en plus d'être de plus en plus graves, pourraient bien enfin faire ressurgir en Usagi et en son entourage un lointain passé qu'elle était loin, très loin d'imaginer...
Avec ce deuxième pavé (près de 340 pages !) de l'Eternal Edition de Sailor Moon, l'action bat donc encore son plein. Tout d'abord, via le dernier des 4 Shi Tennô, Kunzite, qui aimerait forcément venger ses trois compagnons voire les ramener à la vie, si tant est que ce soit possible comme le dit l'infâme Béryl... Mais par la suite, ce sera Béryl elle-même, entre autres, qui passera à l'action pour une résultat qui va vraiment crescendo dans les affrontement, tout au long du volume. les choses commencent par de petits dangers classiques mais efficaces, à base d'électricité ou encore d'eau, mais cela ne fait que nous préparer à une menace de plus en plus ample, au fur et à mesure que Béryl et Queen Metallia semblent se rapprocher de leur objectif... Et immanquablement, surtout dans sa deuxième moitié, la bataille finit par prendre une ampleur passionnante, mettant en position de faiblesse Mamoru (on adorera, alors, voir nos héroïnes, surtout Sailor Moon, montrer toute leur force pour essayer de secourir le jeune homme) et menaçant la Terre tout entière.
La montée en puissance du danger fonctionne vraiment bien... et pourtant, ce n'est pas ce que Naoko Takeuchi maîtrise le mieux ici, puisque tandis que ce danger s'intensifie jusqu'à prendre des proportions très grandes, la mangaka profite surtout à merveille de cela pour distiller, petit à petit, des indices puis des révélations toujours plus grandes et intenses. Qui est réellement Usagi/Sailor Moon ainsi que ses alliées Sailor ? Que représente pour elle Mamoru Chiba/Tuxedo Mask ? Qui furent autrefois les fameux Tennô Shi désormais sous le joug de Béryl ? Même si l'histoire est archi connue, on va éviter d'en dire plus, d'en révéler trop, mais on peut tout de même signaler la maestria avec laquelle Takeuchi distille avec fluidité et passion ses révélations, en expliquant nombre de mystères présents dès le tome 1 avec cohérence, le tout en maintenant toujours un rythme soutenu qui tâche d'aller à l'essentiel.
D'aller à l'essentiel, oui, mais sans pour autant négliger l'abord plus approfondi des personnages. Ainsi appréciera-t-on, par exemple, les petits tourments de Kunzite et des siens face à ce qu'ils sont obligés de faire, ou encore les quelques tourments de Luna qui a le sentiment de ne pas avoir assez cru en sa Sailor mais qui pourra compter sur le soutien d'Artémis, le chat de Sailor V. Mais plus encore, il y a, bien sûr, tout ce que la vérité implique pour notre chère Usagi, entre ses quelques tourments d'identité (elle a forcément le sentiment de ne plus être elle-même), la découverte de l'origine de ses sentiments pour Mamoru... le tout aboutissant à un enrichissement d'univers assez grand en seulement un gros tome, et à la mise en valeur d'une histoire d'amour passionnée et passionnante, à travers les âges, les réincarnations, les identités. Difficile d'y rester insensible, d'autant que Takeuchi marie vraiment bien la part très passionnelle entre Usagi et Tuxedo à tous les enjeux plus tragiques autour (y compris dans le passé), ainsi qu'à une part résolument assez sombre pour une série de magical girl, entre certains corps flétris et le design très bien trouvé de Queen Metallia, sombre, flou, ténébreux à souhait.
Qui plus est, ce tome 2 a la bonne idée de gommer l'un des défauts du premier volume, à savoir ces larges bandes blanches au milieu des doubles pages (au niveau de la reliure) qui coupaient beaucoup trop les doubles-pages. On profite alors beaucoup mieux de certaines compositions et de certains découpages vraiment superbes dans leur genre. Pour le reste, l'édition reste dans la lignée du tome 1, avec ses défauts (ce dos vraiment fragile et dont le titre est mal centré, cet effet scintillant de la couverture qui ne se voit quasiment pas) et ses qualités (un grand format idéal pour profiter des nuances de dessin et de découpage de Takeuchi, la traduction excellente, le bon petit nombre de pages en couleurs, le papier et l'impression.
Nous voici déjà à un point culminant de Sailor Moon: ce volume achève le premier grand arc de la série, et le fait à merveille avec un rythme trépidant, un flot de révélations très bien géré, et une histoire captivante dans ses élans de passion et d'enjeux dramatiques. De quoi facilement donner envie de (re)découvrir la suite de l'oeuvre, le dernier chapitre de ce tome entamant tout juste la deuxième partie avec l'irruption du personnage de l'oeuvre qui, depuis toujours, est peut-être celui qui a le plus divisé les fans (personnellement, je garde un souvenir insupportable de ce personnage autant en anime qu'en manga, mais je ne demande qu'à changer d'avis, n'ayant pas relu Sailor Moon depuis environ 15 ans et pas revu l'anime depuis peut-être plus longtemps encore).
Sailor V, qui est aussi Princess Serenity, s'est révélée aux quatre autres guerrières de la lune. Les cinq combattantes sont désormais réunies, aussi Luna leur en apprend davantage sur l'origine de leurs pouvoirs, mais aussi sur la nature de leur ennemi, Dark Kingdom, mené par la sombre entité Queen Metallia. La recherche du cristal d'argent se fait alors plus pressante que jamais. Et tandis que la bataille redouble d'intensité, Usagi va en apprendre plus sur celle qu'elle était autrefois, ainsi que sur son lien ancestrale avec Mamoru Chiba...
Après un volume d'introduction assez dense, voilà que Sailor Moon nous propose déjà bon nombre de surprises. Naoko Takeuchi n'attend pas, maintenant qu'elle a planté les bases de son récit, puisqu'elle mène son groupe de cinq héroïnes au devant d'une âpre bataille contre l'ennemi, tout en n'hésitant pas à nous révéler l'identité de ces guerrières de la lune. Et à ce titre, l'univers s'étoffe de manière dense, et bien plus rapidement qu'on ne l'aurait pensé. Au fil du volume, les informations nous sont données avec une générosité folle et dévoilent un monde particulièrement riche qu'on pouvait difficilement soupçonner. Au-delà de ça, c'est le lien entre Usagi et Mamoru, ainsi que la véritable identité de l'héroïne, qui apportent une dimension shakespearienne simple, mais qui vient apporter une autre tonalité à l'aventure. Une facette que l'autrice prend plaisir à exploiter jusqu'au climax du tome, qui correspond aussi à une fin de premier arc. Tout devient alors très théâtral pour notre plus grand plaisir. L'émotion est volontairement démesurée, mais nous permet de croire à tout ce qui a été introduit. Aujourd'hui encore, et pour un nouveau lecteur, la formule fonctionne sans aucun mal. Elle permet même de séduire immédiatement, sans nous faire tergiverser indéfiniment.
Car la maîtrise du rythme est aussi l'un des points clés de cette suite. A travers des chapitres bien fournis, l'autrice enchaîne les péripéties, sur la Terre notamment mais pas que. En somme, ce deuxième opus nous fait voyager en dévoilant les autres facettes de l'univers. La lecture n'en n'est alors que plus dépaysante, tandis que le jonglage entre les cadres amène des ambiances bien présentes tandis que le climax de l'arc se dévoile peu à peu. Difficile de s'ennuyer en lisant Sailor Moon, bien au contraire. On est pris dans cette succession nerveuse d'aventures, en nous questionnant systématiquement sur la résolution des enjeux qui ne tarde jamais vraiment à arriver, sans que l'ensemble soit expédié pour autant.
Il fallait donc bien cet ensemble de deux premiers tomes pour découvrir tout ce que l’œuvre de Naoko Takeuchi avait dans le ventre. Si le tome précédent narrait une introduction très schématisée de ses personnages, elle savait titiller notre curiosité avec l'amorce de concepts. Cette suite développe cette intention en nous révélant l'ensemble des informations, permettant au récit de prendre une ampleur folle et de se doter d'une maestria narrative envoutante. N'oublions pas non pus l'esthétique de la mangaka et la finesse de son trait, tant d'éléments qui nous font adhérer à cette aventure mettant en jeu le sort de la Terre et de la Lune, un double univers qu'on espère voir prendre encore plus d'ampleur par la suite.
On notera que la trame, telle qu'elle nous a été présentée depuis le départ, semble achevée. Mais on le sait, Sailor Moon est loin d'avoir dit son dernier mot, aussi l'amorce du second arc a lieu dans cette fin d'opus et s'avère étonnante, tout en étant bien plus légère que l'ensemble du volume. Évidemment, on attendra la suite du récit avec une grande hâte, ne serait-ce pour découvrir de quelle manière le scénario parviendra à rebondir.
Chronique 1 :
Pour lutter contre Beryl et ses sbires du Dark Kingdom qui cherchent à s'emparer de l'énergie vitale des humains afin de ressusciter leur grande souveraine Queen Metallia, les collégiennes Usagi, Ami, Rei et Makoto sont respectivement devenues Sailor Moon, Sailor Mercury, Sailor Mars et Sailor Jupiter, et font face de leur mieux aux dangers en utilisant leurs pouvoirs ! La menace a déjà pu être enrayée plusieurs fois, chaque affrontement ayant permis à une nouvelle alliée d'apparaître auprès de Sailor Moon... Et au bout de leur nouveau combat, les jeunes guerrières ont eu la surprise de recevoir l'aide d'une cinquième combattante: l'énigmatique Sailor V, idole d'Usagi notamment via son jeu vidéo, et qui se présente comme étant Princess Serenity, l'héritière du Royaume de la Lune... mais cette jeune fille est-elle bien celle qu'elle prétend être, ou cache-t-elle quelque chose ? Dans tous les cas, cette aide supplémentaire ne sera assurément pas de trop pour combattre des menaces qui, en plus d'être de plus en plus graves, pourraient bien enfin faire ressurgir en Usagi et en son entourage un lointain passé qu'elle était loin, très loin d'imaginer...
Avec ce deuxième pavé (près de 340 pages !) de l'Eternal Edition de Sailor Moon, l'action bat donc encore son plein. Tout d'abord, via le dernier des 4 Shi Tennô, Kunzite, qui aimerait forcément venger ses trois compagnons voire les ramener à la vie, si tant est que ce soit possible comme le dit l'infâme Béryl... Mais par la suite, ce sera Béryl elle-même, entre autres, qui passera à l'action pour une résultat qui va vraiment crescendo dans les affrontement, tout au long du volume. les choses commencent par de petits dangers classiques mais efficaces, à base d'électricité ou encore d'eau, mais cela ne fait que nous préparer à une menace de plus en plus ample, au fur et à mesure que Béryl et Queen Metallia semblent se rapprocher de leur objectif... Et immanquablement, surtout dans sa deuxième moitié, la bataille finit par prendre une ampleur passionnante, mettant en position de faiblesse Mamoru (on adorera, alors, voir nos héroïnes, surtout Sailor Moon, montrer toute leur force pour essayer de secourir le jeune homme) et menaçant la Terre tout entière.
La montée en puissance du danger fonctionne vraiment bien... et pourtant, ce n'est pas ce que Naoko Takeuchi maîtrise le mieux ici, puisque tandis que ce danger s'intensifie jusqu'à prendre des proportions très grandes, la mangaka profite surtout à merveille de cela pour distiller, petit à petit, des indices puis des révélations toujours plus grandes et intenses. Qui est réellement Usagi/Sailor Moon ainsi que ses alliées Sailor ? Que représente pour elle Mamoru Chiba/Tuxedo Mask ? Qui furent autrefois les fameux Tennô Shi désormais sous le joug de Béryl ? Même si l'histoire est archi connue, on va éviter d'en dire plus, d'en révéler trop, mais on peut tout de même signaler la maestria avec laquelle Takeuchi distille avec fluidité et passion ses révélations, en expliquant nombre de mystères présents dès le tome 1 avec cohérence, le tout en maintenant toujours un rythme soutenu qui tâche d'aller à l'essentiel.
D'aller à l'essentiel, oui, mais sans pour autant négliger l'abord plus approfondi des personnages. Ainsi appréciera-t-on, par exemple, les petits tourments de Kunzite et des siens face à ce qu'ils sont obligés de faire, ou encore les quelques tourments de Luna qui a le sentiment de ne pas avoir assez cru en sa Sailor mais qui pourra compter sur le soutien d'Artémis, le chat de Sailor V. Mais plus encore, il y a, bien sûr, tout ce que la vérité implique pour notre chère Usagi, entre ses quelques tourments d'identité (elle a forcément le sentiment de ne plus être elle-même), la découverte de l'origine de ses sentiments pour Mamoru... le tout aboutissant à un enrichissement d'univers assez grand en seulement un gros tome, et à la mise en valeur d'une histoire d'amour passionnée et passionnante, à travers les âges, les réincarnations, les identités. Difficile d'y rester insensible, d'autant que Takeuchi marie vraiment bien la part très passionnelle entre Usagi et Tuxedo à tous les enjeux plus tragiques autour (y compris dans le passé), ainsi qu'à une part résolument assez sombre pour une série de magical girl, entre certains corps flétris et le design très bien trouvé de Queen Metallia, sombre, flou, ténébreux à souhait.
Qui plus est, ce tome 2 a la bonne idée de gommer l'un des défauts du premier volume, à savoir ces larges bandes blanches au milieu des doubles pages (au niveau de la reliure) qui coupaient beaucoup trop les doubles-pages. On profite alors beaucoup mieux de certaines compositions et de certains découpages vraiment superbes dans leur genre. Pour le reste, l'édition reste dans la lignée du tome 1, avec ses défauts (ce dos vraiment fragile et dont le titre est mal centré, cet effet scintillant de la couverture qui ne se voit quasiment pas) et ses qualités (un grand format idéal pour profiter des nuances de dessin et de découpage de Takeuchi, la traduction excellente, le bon petit nombre de pages en couleurs, le papier et l'impression.
Nous voici déjà à un point culminant de Sailor Moon: ce volume achève le premier grand arc de la série, et le fait à merveille avec un rythme trépidant, un flot de révélations très bien géré, et une histoire captivante dans ses élans de passion et d'enjeux dramatiques. De quoi facilement donner envie de (re)découvrir la suite de l'oeuvre, le dernier chapitre de ce tome entamant tout juste la deuxième partie avec l'irruption du personnage de l'oeuvre qui, depuis toujours, est peut-être celui qui a le plus divisé les fans (personnellement, je garde un souvenir insupportable de ce personnage autant en anime qu'en manga, mais je ne demande qu'à changer d'avis, n'ayant pas relu Sailor Moon depuis environ 15 ans et pas revu l'anime depuis peut-être plus longtemps encore).